A l'aube de la rentrée des classes, il convient de redonner entrain et énergie à nos enfants qui affronteront souvent de longues journées d'école. Cela passe par une alimentation équilibrée et un sommeil réparateur qui améliorent les performances intellectuelles. Dans le célèbre livre J'élève mon enfant, Laurence Pernoud explique que « c'est en grande partie au cours du sommeil que se construit le cerveau et se développe le corps ». Pourtant, de nombreux enfants ont un déficit chronique de sommeil. Si pendant les vacances, vous avez relâché la pression, il est temps de reprendre les choses en main. Votre enfant doit recommencer à se coucher tôt et à heures fixes pour aborder la rentrée des classes en toute sérénité. La durée du sommeil varie en fonction de l'âge, mais en moyenne sur 24 heures, les enfants entre 3 et 4 ans ont besoin de 12 à 13 heures de sommeil, les enfants de 6 à 7 ans de 11 heures, les enfants de 8 à 10 ans de 10 à 11 heures et les enfants de 11 à 12 ans de 9 à 10 h. Mais attention, chaque enfant a son propre rythme de sommeil et ses besoins. A vous de déceler les besoins du vôtre en observant par exemple comment il se comporte les jours où il n'a pas de contrainte horaire pour se réveiller (week-end, vacances). Une fois cette durée connue, vous pourrez calculer l'heure à laquelle vous devez le coucher le soir pour qu'il soit en forme le lendemain. Dans certains cas extrêmes, le manque de sommeil peut entraîner de légers retards de croissance. Il récupère pour se réveiller reposé. Il grandit puisque c'est principalement pendant le sommeil que l'hormone de croissance est sécrétée. Son système nerveux s'organise et se perfectionne. Il mémorise. Il rêve, ce qui l'aide notamment à d'exprimer ses angoisses, ses frustrations, ses peurs, ses émotions. Son système immunitaire se renforce puisque c'est au cours de la nuit que le taux de globules blancs est à son maximum. Le déficit en sommeil nocturne a de nombreuses conséquences : sur les sensations de satiété ou de faim qui sont perturbées entraînant des problèmes de poids, sur la maturation du système nerveux, la réparation des tissus, le fonctionnement du système de défense immunitaire. Dans certains cas extrêmes, le manque de sommeil peut entraîner de légers retards de croissance. La vie scolaire peut aussi être perturbée : difficultés d'apprentissage, troubles de l'attention, suractivité ou son contraire. D'abord, il y a certains signes qui ne trompent pas. Quand votre enfant se frotte les yeux, est irascible ou énervé, il est grand temps de le coucher. Et pour qu'il aille se coucher tôt, sans difficulté, quelques mesures s'imposent : faites-lui faire de l'exercice physique en fin d'après-midi plutôt que de le laisser devant la télévision. Ensuite, privilégiez les activités calmes(bain, dîner en famille), faites-lui manger des sucres lents au dîner et faites-le dormir dans une chambre dont la température est de 19 degrés. Ritualisez le coucher avec des heures de coucher régulières, le doudou, l'histoire et le calin. Ce rituel sert de repère à l'enfant et lui permet de conjurer l'angoisse. S'il a peur, discutez de ses peurs avec lui et laissez une veilleuse allumée ou la porte de sa chambre ouverte. Le mercredi, gardez les mêmes horaires de lever et de coucher que le reste de la semaine. Le week-end, l'enfant peut se coucher un peu plus tard le vendredi (s'il n'a pas cours le samedi) et le samedi et se lever plus tard, mais dimanche, retour à l'horaire habituel. Le sommeil de l'enfant est composé de cycles qui se succèdent. Chaque cycle est constitué d'une phase d'endormissement suivie d'une phase de sommeil profond (où il récupère) puis d'une phase de sommeil paradoxal (où il rêve). Entre deux cycles, l'enfant peut se réveiller, mais il se rendort généralement très vite. Il est déconseillé d'intervenir même s'il pleure pour lui permettre de se rendormir tout seul.