L'association CAPDEMA organise les 12, 13 et 14 juillet, une université d'été sur la démocratie de l'après-20 février. Quelle démocratie après le 20 février ? Faut-il transposer le modèle européen ? Ces questions d'actualité feront l'objet de débat lors de l'université d'été, qui se tiendra les 12, 13 et 14 juillet à l'Institut agronomique et vétérinaire de Rabat, à l'initiative de l'association Cap Démocratie Maroc (CAPDEMA). Selon les organisateurs, cet événement réunira 150 jeunes pour penser l'avenir politique de leur pays. L'objectif étant d'offrir aux jeunes et intellectuels un espace de débat et de réflexion sur les changements politiques que connaît notre pays suite au Mouvement du 20 février. La réforme constitutionnelle s'invite au débat. Les discussions seront enrichies par le débat sur la division du champ politique marocain sur la révision à initier. Cap Démocratie Maroc est une association fondée par de «jeunes marocains œuvrant pour la promotion des droits humains et de la démocratie comme mode de gouvernance». CAPDEMA se fixe pour objectifs de réfléchir et de mener le débat afin d'arriver à l'instauration, au Maroc, d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire, la réalisation de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, l'instauration d'un Etat de droit respectueux des libertés et de la pluralité identitaire des Marocains. L'ONG s'engage à apporter sa contribution pour «l'établissement d'une économie forte et solidaire favorisant la croissance et l'emploi ainsi que la préservation de l'environnement pour les générations futures». «L'université d'été est destinée à accompagner le débat national pour une meilleure compréhension des phénomènes politiques et sociaux qui ont lieu actuellement. Notre université d'été se différencie des autres initiatives en dépassant le simple cadre académique. Notre objectif est de retracer les avancées socio-politiques du Maroc, et analyser son rapport historique à la modernité dans une lecture à long terme. Ce n'est qu'après avoir replacé le Maroc dans ses problématiques structurelles que nous pourrons aborder consciemment la question de la réforme politique et la transition démocratique», soulignent les organisateurs sur leur site Internet. Et d'ajouter : «Sonder l'Histoire moderne du Maroc, explorer l'aspect constitutionnel de la réforme et élucider les interactions entre le politique et la société : tels sont nos objectifs pour éclairer la question de la démocratisation et donner des outils d'intelligibilité pour penser l'Etat au Maroc». Au programme de cette université d'été, une série de rencontres et de conférences sur notamment «la démocratie et le développement, d'hier et aujourd'hui», «La réforme constitutionnelle, gage de démocratie ?» et «Quelle engagement pour la jeunesse marocaine». L'inscription est ouverte à tous les jeunes désirant s'impliquer dans la chose politique. L'évènement sera marqué par la participation des figures montantes des principales foarmations politiques.