L'ambassadeur français clôture sa visite à Dakhla    Le Conseil de gouvernement adopte un projet de loi relatif au code du médicament et de la pharmacie    Presse : La Commission provisoire clarifie sa position concernant les détenus    Baitas : "La réduction du budget alloué à l'INPPLC est normale"    Indépendance : Le mouvement irréversible de l'Histoire    Une délégation de chefs d'entreprises français visite des projets structurants dans la région Dakhla-Oued Eddahab    Economie : Commerce local, semi-conducteurs et exportations, l'Exécutif réajuste sa stratégie    Conseil de gouvernement : adoption d'un projet de décret sur les activités exercées par les sociétés industrielles bénéficiant de l'exonération temporaire de l'IS    Casablanca-Settat : Le Wali vise un budget 2025 de plus de 1,4 MMDH    La Bourse de Casablanca finit sur une note positive    La pomme marocaine    Arrivée de la sélection nationale à Franceville    Bayern Leverkusen : Amine Adli a débuté sa rééducation    CAN 2025 : Le Gabon, l'Ouganda et l'Afrique du Sud assurent leur qualification    Fortes rafales de vent avec tempêtes de poussières probables ce jeudi dans plusieurs provinces du Royaume    Addis-Abeba: CDC-Afrique recommande le premier test PCR en temps réel pour la Mpox fabriqué localement au Maroc    Des prestations variées et attractives    Etats-Unis : Marco Rubio, un proche du Maroc, prendra les commandes de la diplomatie    Cérémonie de remise de Wissams royaux en l'honneur des professeurs et cadres de l'université Chouaib Doukkali    Casablanca - Avancée majeure au Maroc : le centre L'Hermitage réalise la deuxième conservation des tissus ovariens    Inondations en Espagne : 7 morts parmi les MRE dans la région de Valence    Oscars : «Everybody loves Touda» qualifié dans toutes les catégories, une première pour le Maroc    «Poésie et peinture», l'exposition de Loubaba Laalej à la Fondation Hassan II pour les MRE    Royaume-Uni : Projection du documentaire «Um Echgag» du réalisateur marocain Ahmed Bouchalga    Habitat insalubre : 14 000 fraudeurs bloquent l'accès au logement décent    BOA lance la 1ère édition des « Escales de l'Immobilier »    Dakhla : Des chefs d'entreprise français visitent des projets structurants dans la région    Qualifs CAN Maroc 25: Les Lions sont arrivés au Gabon !    LDC(F) Bilan avant le J3 / L'AS FAR demi-finaliste, les trois autres encore à déterminer !    CAF-UNAF U20 / Ce soir, Egypte Maroc : Chaînes ? Horaire ?    Regragui : « Nous allons au Gabon pour gagner »    Hakim Ziyech adresse un message vibrant au peuple marocain    Gabon. Les électeurs se prononcent samedi sur la nouvelle Constitution    Maroc-Arabie saoudite : signature de trois accords pour renforcer la coopération dans le domaine pénal    Rétropédalage d'Alger sur les sanctions contre les entreprises françaises    Trump nomme Marco Rubio au poste de secrétaire d'Etat    Diabète au Maroc : Plus de 2,7 millions d'adultes et 25 000 enfants affectés    Une météorite lunaire découverte au Mali mise aux enchères    Faune africaine. Les éléphants en voie d'extinction    Températures prévues pour le vendredi 15 novembre 2024    Le parti de Donald Trump s'assure la Trifecta    Le souffle de Marco Rubio crée la tempête à Alger    L'Argentine se retire de la COP29    Les taxes du président US pourraient coûter 1% du PIB à l'Allemagne    Fondation & Galerie Banque Populaire 3e édition : Quand l'art s'invite en résidence    Interview avec Sonia Okacha : « Au cinéma, l'apprentissage est une bobine qui ne cesse de tourner »    Tourné au Maroc, «Gladiator II» de Ridley Scott sort dans les salles nationales    Au Brésil, le Maroc élu vice-président de l'Assemblée générale de l'ICOMOS    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La rage tue toujours
Publié dans Le Soir Echos le 16 - 05 - 2011

Toutes les vingt minutes, un enfant meurt de la rage en Afrique. Et tous les ans, le Maroc enregistre une vingtaine de nouveaux cas. Du 23 au 25 mai, les experts africains débattront de cette problématique à Casablanca.
Toutes les vingt minutes, un enfant meurt de la rage en Afrique. Et tous les ans, le Maroc enregistre une vingtaine de nouveaux cas. Du 23 au 25 mai, les experts africains débattront de cette problématique à Casablanca.
Une quarantaine d'experts africains de la rage se donnent rendez-vous à Casablanca, du 23 au 25 mai. Ils débattront, à l'occasion de la troisième rencontre du réseau AfroREB, de la situation actuelle de la rage sur le continent africain. L'occasion également pour les spécialistes de discuter des mesures urgentes à mettre en place pour venir à bout de cette maladie qui sévit depuis des années.
Selon les données officielles de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 55 000 personnes meurent de la rage dans le monde chaque année, dont 20 000 en Inde et 24 000 en Afrique, ce qui correspond à 44 % des décès. Pis encore, toutes les vingt minutes, un enfant meurt de la rage en Afrique. D'après la même source, tous les pays africains sont « à haut risque » et le Maroc n'est pas épargné. Une vingtaine de cas de rage humaine y sont annuellement enregistrés, principalement dans les campagnes.
85 % des cas recensés résultent d'une morsure de chien infecté, principal vecteur et réservoir du virus. Malgré le lancement, en 1986, d'un programme national de lutte contre la rage, cette infection virale n'a pas été éradiquée et continue encore de sévir. Les enfants sont particulièrement à risque, car ils sont souvent mordus au visage et aux bras.
La problématique de cette maladie consiste dans le fait que la rage est perçue comme une maladie rare. Elle n'est pas considérée comme une priorité et ne bénéficie donc pas de l'attention qu'elle mérite, déplorent les professionnels. Or, un simple vaccin peut éviter ces décès, qui surviennent faute de soins et de vaccination.
L'OMS recommande une vaccination en pré-exposition (avant le contact avec le chien) à titre préventif, pour les personnes qui encourent un risque accru d'exposition au virus de la rage et celles qui sont fréquemment exposées à des animaux potentiellement infectés (personnel de laboratoire, vétérinaires…). Les voyageurs doivent également se faire vacciner.
En cas de morsure, la personne doit impérativement se faire vacciner le plus tôt possible. Car une fois que les premiers symptômes cliniques apparaissent, la rage est pratiquement toujours mortelle. La rage se manifeste d'abord par de la fièvre, souvent accompagnée de douleurs ou de fourmillements, démangeaisons et brûlures, à l'endroit de la blessure, selon l'OMS. La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l'encéphale et de la moelle épinière.
La rage peut alors se manifester sous sa forme « furieuse », induisant un comportement hyperactif et excité du malade, qui présente une hydrophobie et, parfois, une aérophobie. Le décès survient en quelques jours par arrêt cardio-respiratoire.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.