Inscrite dans la longue tradition d'échanges entre nos deux pays, en particulier dans le domaine agricole, la présence de la France se formalisera de plusieurs manières. D'abord par le nombre d'entreprises invitées. 52 au total, qui seront réparties entre le pôle international et seize au pôle élevage. Ensuite par l'approche. Résolument basée sur la notion de partenariat et d'échanges, elle s'appuiera sur un certain nombre d'ateliers et de tables rondes, autour de thématiques en phase avec les défis de l'agriculture marocaine. La majeure partie de ces interventions, ont vocation à se refléter sur le développement de l'agriculture marocaine. Le salon, placé cette année sous le signe de l'agriculture solidaire, agriculture qui au sens large, est au coeur des stratégies de développement économique et social, a vocation a générer des échanges, des partenariats et des retours d'expériences, pour dynamiser ce secteur clé à l'échelle nationale. Le Maroc, qui souhaite concilier la dimension solidaire et productive, est complémentaire du secteur agricole français, avec un avantage comparatif dans les produits de la mer ou les agrumes, qui lui permettent de retirer 35% de ses recettes à l'export. Malgré sa vocation agricole, la France représente un important débouché pour nos produits, puisqu'elle importe 25% de notre production mise sur le marché international. Les temps forts de cette présence seront, bien entendu, la conférence du 27 avril avec Xavier Beulin, président de la FNSEA, puissant syndicat agricole français, Tarik Sijilmassi président du Crédit Agricole du Maroc et Ahmed Ouayach, président de la confédération marocaine de l'agriculture, autour du thème de l'envolée des prix des matières premières. Le lendemain, cinq ateliers organisés en partenariat avec des interlocuteurs nationaux, regrouperont les personnes intéressées autour de thématiques comme les bonnes pratiques dans la coopération décentralisée et solidaire, le conseil agricole et ses défis face aux différents profils d'exploitants, mais aussi le rôle des pouvoirs publics. Il sera également question des relais de financement et des produits du terroir, avec la nécessaire adéquation entre les produits et les marchés, au service du développement local, en présence de l'ONG Terroirs et Cultures. Pour finir, l'atelier sur l'agriculture biologique adressera les étapes de la production à la commercialisation. Nul doute que ces échanges produiront un impact positif, qui trouve déjà son illustration dans près de 5.000 professionnels du secteur, ayant bénéficié d'un stage pratique en France, au cours des vingt dernières années.