L'expérience en fournit la preuve. En créant de petits projets (des gîtes, le plus souvent) au sein de leur village, des familles arrivent à vaincre leur précarité en s'assurant des revenus stables et pérennes. L'écotourisme est donc une bonne alternative contre la pauvreté. Le Maroc en a fait une résolution qu'il n'a pas hésité à proposer aux Nations Unies. Et il avait bien raison, car l'Assemblée générale des NU a donné une suite favorable à la demande marocaine en votant, vendredi, cette résolution : «La promotion de l'écotourisme aux fins de l'élimination de la pauvreté et de la protection de l'environnement». Le Maroc propose ainsi de trouver les moyens de développer ce type d'activité et d'en faire un outil pour la réduction de la pauvreté, l'autonomisation des populations pauvres et la préservation de la biodiversité. Selon la MAP, qui a rapporté cette information, quelque 92 pays se sont portés co-auteurs de cette résolution (27 pays de l'Union européenne et de nombreux pays africains, arabes, asiatiques et latino-américains). Tous sont unanimes à avancer que l'écotourisme peut contribuer au développement durable et avoir donc une incidence positive sur la création de revenus et d'emplois. N'oublions pas que le premier des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) est l'éradication de la pauvreté.