Dans son discours, le roi pointe du doigt le phénomène de l'absentéisme fortement ancré dans les mœurs des parlementaires. P our ce qui concerne le député, l'adhésion au processus de réformes vous fait l'obligation de ne pas perdre de vue que, dans l'hémicycle, c'est, d'abord et avant tout, la volonté populaire que vous représentez. C'est dire que la qualité de membre du parlement n'est pas tant un privilège personnel, mais plutôt une charge impliquant le devoir de s'atteler résolument, de façon responsable et engagée, à la recherche de solutions réalistes aux questions pressantes qui préoccupent le peuple». La responsabilité des partis dans la réussite de la mission des députés et conseillers qui arborent leurs couleurs politiques est fortement engagée. «Ceci requiert des partis politiques et des groupes parlementaires qu'ils s'astreignent à une bonne gouvernance parlementaire et qu'ils s'imprègnent, à cet effet, d'une nouvelle culture politique, conjuguée avec une pratique parlementaire efficace et une plus forte présence des membres». Ainsi, le roi pointe du doigt le phénomène de l'absentéisme fortement ancré dans le comportement des parlementaires. Constatant la dichotomie au niveau de fonction des deux Chambres du parlement, le souverain a appelé à «la nécessité de rationaliser le travail parlementaire, en mettant, d'abord, en cohérence les règlements intérieurs des deux Chambres et en veillant à ce que celles-ci remplissent leur mission de façon homogène et complémentaire, comme étant une seule et même institution». La deuxième partie du discours du souverain a été consacrée à la réforme de la justice avec la mise en place du concept de «justice au service du citoyen. m.j «La qualité de membre du parlement n'est pas tant un privilège personnel, mais plutôt une charge impliquant le devoir de s'atteler résolument, de façon responsable et engagée, à la recherche de solutions réalistes aux questions pressantes qui préoccupent le peuple» a prononcée le souverain.