Le Maroc est une des destinations les plus attractives des IDE dans la zone MENA. L es investissements directs étrangers dans la zone MENA ont connu une tendance baissière en 2009. Mais de combien ? C'est ce que révèle un récent rapport de la CNUCED datant du 13 septembre 2010: une baisse de 30% et des IDE de l'ordre de 30 milliards de dollars. L'inventaire des IDE dans les pays arabes ces 20 dernières années réalisé par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le developpement fait le tour des flux d'investissements ayant concerné la région depuis 1990. Le Maroc occupe la 4e place des pays ayant concentré le plus d'IDE. En effet, le rapport fait état d'IDE atteignant 40,7 milliards de dollars pour le Maroc, devant le Liban avec 32 milliards de dollars et la Tunisie totalisant 31,8 milliards de dollars. Mais derrière l'Egypte avec ses 66,8 milliards de dollars. Les deux premiers podiums sont revenus à l'Arabie Saoudite et aux EAU. En effet, entre 1990 et 2009, l'Arabie saoudite a attiré plus de 147 milliards de dollars d'IDE. Le pays continue de bénéficier d'IDE émanant des pays developpés en raison de ses richesses pétrolières. Toutefois, ces IDE ont décliné de 7%, passant de 38 milliards de dollars en 2008 à 3,6 milliards en 2009. Un fait notable peut être conclu de ces statistiques: les 5 pays du GCC ont connu un flux plus important d'IDE que le reste de la zone MENA ces trois dernières années. Le survey 2010 de la CNUCED précise que les pays du GCC ont concentré 60% des 30 milliards de dollars d'IDE dévolus à la zone MENA, alors que cette proportion était de 52% en 2007. «Le climat des affaires combiné à une compétitivité améliorée sont quelques-uns des points ayant avantagé l'afflux des IDE vers les pays du Golfe» conclut un rapport de la Banque nationale koweitienne. Enfin , l'instance onusienne estime que la croissance sera de retour en 2011, impulsant un regain des IDE dans la zone MENA. En effet, motivés par la montée des prix du pétrole et du gaz naturel ainsi que des prévisions de croissance favorables pour les pays de la région, les investissements vont vraisemblablement reprendre de plus belle, estime la CNUCED. hatim khalid