C'est l'été, impossible de penser à autre chose qu'aux vacances et au Ramadan qui frappe à nos portes. Entre ceux qui partent et ceux qui se lancent dans la course aux victuailles, notre chassé-croisé prend des allures pittoresques. Pour l'actualité, c'est la période creuse. La disponibilité de l'information est inversement proportionnelle à la fréquentation des plages ou des étals de gâteaux au miel et autres friandises typiques de ce mois de jeûne et de piété. Seul un scoop peut faire sortir les estivants de leur torpeur. Mais réduire l'activité journalistique à la recherche d'un scoop n'est pas la profession de foi de notre journal. Si nous privilégions une lecture plus légère de l'information, nous sommes perpétuellement en quête d'informations utiles, pratiques ainsi que de mises en perspective enrichissantes. Le Maroc n'est pas une île dans un océan désert, c'est le maillon d'une chaîne de valeurs et de partage dans un système où tout est imbriqué. Notre objectif est de servir ce Maroc qui promeut le savoir-vivre ensemble malgré nos relatives différences, qui met en avant ce qui nous unit et ce qui nous fortifie. Nous sommes pour une Afrique qui avance et pour un Maroc qui joue le rôle de locomotive dans cette partie du monde que tous considèrent comme le vivier de croissance tant recherché. Bien entendu, la route n'est pas toujours simple, mais le cap doit être clair pour pouvoir être maintenu. Une ligne de démarcation se dessine entre une voix populiste qui attise la haine et se pose en donneuse de leçons et une population riche de traditions, de ressources, de projets et d'espoirs. Nous nous inscrivons de manière indéfectible parmi ces derniers, tout comme nous respectons le droit aux donneurs de leçons de le faire… dans le respect de l'éthique et de son prochain.