La ville de Biougra a convié des experts et des universitaires marocains et étrangers à prendre part demain jeudi à une journée d'étude sur les moyens de promouvoir l'écotourisme et le tourisme rural durable. Dans cette province de Chtouka-Aït Baha, connue pour ses atouts naturels et écologiques, le constat prévalant est que l'écotourisme est exploité en dessous des opportunités qu'il peut offrir. Initiée par l'Association Tiouizi et le conseil provincial du tourisme en partenariat avec la Faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr, cette rencontre est placée sous le thème : «Chtouka Aït Baha, un trésor prometteur». La rencontre se propose de contribuer à promouvoir l'écotourisme en tant que vecteur de développement durable, et de faire connaître les potentialités touristiques de la province «afin de drainer de nouveaux investissements nationaux et étrangers», indiquent les organisateurs. Créneau encore sous-exploité Les débats porteront sur les moyens de mettre à profit les atouts naturels et écologiques dont dispose la région, dont la forêt d'arganier, pour promouvoir l'écotourisme solidaire, un créneau porteur, mais encore sous-exploité au Maroc. En vue de valoriser les produits du terroir et de restaurer les vestiges de la région, un important projet d'écotourisme a été lancé dernièrement dans la région baptisé «Pays d'accueil touristique de l'arganier» avec l'appui des ministères du Tourisme et de l'Agriculture et du Conseil de la région Souss-Massa-Drâa. La province de Chtouka-Aït Baha est connue pour sa diversité naturelle et écologique avec outre l'arganier, une partie du Parc national Souss-Massa qui représente l'un des piliers du tourisme écologique de la région, les Kasbah, les oasis et les «Igoudar» ou greniers berbères.