Dans le cadre de son programme prévisionnel de l'année budgétaire 2010, l'Office régional de mise en valeur agricole d'Ouarzazate se penchera en majorité, comme à son habitude, sur les projets relatifs à l'irrigation. L'appel d'offres est plein de chantiers de renouvellement, maintenance et installations de réseaux d'irrigation sur Ouarzazate, Ideslan, Zagora et autres contrées proches. Et pour cause, «l'agriculture représente 80% de l'économie de la région», nous explique un responsable de l'ORVMAO. Par conséquent, «de son budget, l'Office consacre le même taux, celui de 80%, à l'aménagement hydro-agricole». Les ressources hydrauliques à la rescousse Parmi les projets envisagés figurent le renouvellement d'un groupe électropompe pour la station de pompage du périmètre d'Ideslan, la maintenance du réseau d'irrigation dans la vallée du Drâa, la réhabilitation des khettarates et seguias de Tata... Le recours à la restauration massive des installations hydrauliques permettrait de mieux exploiter la nappe phréatique riche de la région. Cette dernière souffre de manque de ressources hydrauliques, nécessaires à la principale plantation du secteur, le palmier. Les besoins en eau augmentent depuis quelque temps, en raison de l'expansion des cultures d'oliviers et d'amandiers récemment arrivées sur la scène économique locale. Quant aux khettarates et seguias, serait-ce le retour à des systèmes traditionnels ayant prouvé leur efficacité ?