L'opération d'importation de bovins destinés à l'abattage se déroule dans de «bonnes conditions», au port Tanger Med. Validée par le gouvernement dans l'optique d'assurer l'approvisionnement du marché national en viandes rouges, afin de voir le prix de cette denrée revenir à des niveaux supportables, l'opération d'importation de bovins destinés à l'abattage semble se dérouler dans de «bonnes conditions». Il en est du moins ainsi au niveau du poste frontalier du port Tanger Med, point d'entrée à partir duquel ont été importés quelque 5.000 têtes de bovins destinés à l'abattage, de début janvier à ce jour. D'après le service vétérinaire dudit site, le dispositif d'importation va bon train et selon la cadence prévue, le tout, en ligne avec les normes sanitaires telles que fixées par l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Les bovins importés sont, en effet, inspectés au niveau du poste d'inspection frontalier (PIF), à travers l'examen de leur état de santé et leurs documents sanitaires, est-il expliqué. Dès confirmation de l'opération, les camions transportant les bovins sont stérilisés avant d'entrer sur le territoire national. Les bovins autorisés à entrer sur le territoire national sont mis en quarantaine dans les lazarets agréés par l'ONSSA, avant qu'ils soient transférés vers les abattoirs, afin d'assurer l'approvisionnement du marché national en viandes rouges. Pour rappel, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, avait affirmé que le gouvernement a pris des mesures importantes pour faire baisser les prix des viandes rouges, dont la suppression des taxes de douane, la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ainsi que l'encouragement de la procédure d'importation des bovins ,destinés à l'abattage, de l'Europe et de l'Amérique latine. Il a relevé que l'importation des bovins destinés à l'abattage permettrait de préserver les bovins internes pour rééquilibrer la chaîne du cheptel national et garantir ainsi le retour des prix à leur niveau, lesquels commencent à baisser d'environ 3 à 5 dirhams ces derniers jours, notamment sur les marchés de Casablanca. Sami Nemli / Les Inspirations ECO