Le géant américain des confiseries, Mars Wrigley, a présenté ses excuses à la Chine en raison d'une publicité pour ses barres chocolatées Snickers ayant présenté Taïwan comme un «pays». Le géant américain des confiseries Mars Wrigley a présenté ses excuses et assuré «respecter la souveraineté» chinoise après qu'une publicité pour ses barres chocolatées Snickers eut présenté Taïwan comme un «pays». La Chine estime que l'île de 23 millions d'habitants, même si elle est dirigée par un régime chinois rival, doit être réunifiée avec le reste du territoire national. Elle s'oppose à toute reconnaissance internationale de Taipei. La vidéo promotionnelle d'un événement associant Snickers et le groupe musical sud-coréen BTS se terminait par la mention «uniquement disponible dans les pays suivants», avec les drapeaux sud-coréen, malaisien et de la République de Chine (Taïwan). Cette vidéo, non destinée au marché de Chine continentale, a toutefois été repérée par des internautes chinois, déclenchant une polémique sur les réseaux sociaux. «Nous avons pris note des articles de presse relatifs à un événement Snickers mené dans certaines régions d'Asie», a indiqué, vendredi soir, Mars Wrigley dans un communiqué publié sur le compte officiel de Snickers Chine sur le réseau social Weibo. «Nous prenons cela très au sérieux et présentons nos sincères excuses», poursuit le géant des confiseries qui dit «respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine». «Il n'y a qu'une seule Chine» Snickers Chine a ensuite publié sur son compte Weibo un message complémentaire: «Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde et Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois». Cette affaire intervient en pleines tensions Pékin-Taipei, consécutives au séjour sur l'île de la numéro trois américaine, Nancy Pelosi, auquel la Chine répond actuellement par des exercices militaires de grande ampleur autour de Taïwan. Mars Wrigley est loin d'être la première entreprise étrangère à présenter ses excuses en Chine après des impairs diplomatiques, par crainte de perdre son accès à l'énorme marché local. En 2019, Dior, propriété du géant français et numéro un mondial du luxe LVMH, s'était excusé après l'utilisation d'une carte de Chine omettant Taïwan lors d'une présentation dans une université chinoise. L'année précédente, le site internet du géant hôtelier américain Marriott avait été bloqué pendant une semaine en Chine. Raison: le groupe avait présenté dans un questionnaire en ligne les régions chinoises du Tibet et de Hong Kong, mais aussi Taïwan, comme autant de pays distincts.