L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca clôture la séance du mercredi 17 avril dans le vert. Le Masi et le Madex ont ainsi gagné 0,12% à 9.273,07 et 7.557,36 points respectivement. Leurs performances annuelles ressortent à -0,92% pour le Masi et à -0,74% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à près de 2,35 MMDH, dont 43 sur le marché central et 2,3 sur le marché de blocs. Attijariwafa bank a drainé un flux de 16 millions de DH. IAM et Addoha ont enregistré des flux à 10 et 4 millions de DH respectivement. Au chapitre des plus fortes hausses, Cosumar se positionne au premier rang avec une performance de 9,97%. Son titre se négocie autour de 1.699 DH. Maghreb Oxygène a gagné 5,97% à 150,10 DH et Cartier Saada 5,92% à 16,99 DH. A l'inverse, Maghrebail enregistre la plus forte baisse du marché en régressant de 6% à 592,20 DH. La valeur a également été réservée à la baisse. Holcim lâche pour sa part 3,12% à 1.461DH. CGI perd 2,99% à 577,20 DH. Suite au franchissement à la hausse du seuil de 5% de la participation d'Arisaig Africa Consumer Fund Limited dans le capital de la société Label'Vie, le flottant arrondi de cette dernière est passé de 35% à 30%. Ce flottant prendra effet à partir du 24 avril. L'euro stable face au dollar L'euro se montrait stable face au dollar mercredi matin sur les marchés asiatiques tandis que le yen reprenait pour sa part son mouvement de baisse face à la monnaie unique européenne et au billet vert.Vers 6h GMT, l'euro cotait 1,3175 dollar pour 1,3174 dollar la veille à 21h GMT et le dollar progressait face à la devise nippone à 98,34 yens pour 97,51 yens mardi soir. Les statistiques publiées mardi pour l'économie américaine ont également été plutôt rassurantes, contribuant à un rebond des marchés boursiers américains après leur passage à vide de lundi. La saison des résultats d'entreprises aux Etats-Unis fait également apparaître de bonnes surprises. Les attentats de Boston n'ont été qu'un évènement sans lendemain et même les mauvaises nouvelles concernant la croissance chinoise et la baisse du marché des matières premières sont écartées face à de bons résultats comme ceux d'Intel et d'autres entreprises. La publication d'une baisse plus forte qu'attendue des prix à la consommation en mars aux Etats-Unis pesait également sur le billet vert. En effet, avec une inflation qui reste exceptionnellement basse, la Fed n'est pas sous pression pour ralentir ou arrêter son programme de rachats d'actifs. Les marchés attendaient mercredi la publication du livre beige de la Fed ainsi qu'un discours du secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, sur l'état de l'économie mondiale en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui se tiennent dans la capitale fédérale américaine.Vers 6h GMT, la livre britannique baissait face à l'euro, à 0,8580 contre 0,8575 la veille au soir ainsi que face au dollar à 1,5354 dollar contre 1,5363 dollar. Le pétrole toujours sous les 100 dollars Les prix du pétrole se repliaient mercredi en cours d'échanges européens, se maintenant à Londres sous le seuil des 100 dollars le baril, dans un marché inquiet pour l'économie mondiale et prudent avant le bilan des stocks américains d'or noir. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, qui en est au deuxième jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 99,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 63 cents par rapport à la clôture de mardi. Il était descendu mardi jusqu'à 98 dollars, son niveau le plus faible depuis le 11 juillet 2012, tombant sous le seuil des 100 dollars pour la première fois en neuf mois. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai cédait 66 cents à 88,06 dollars. Les cours du baril, qui avaient fortement dégringolé lundi après des indicateurs décevants aux Etats-Unis et en Chine, les deux principaux pays consommateurs de brut, ont échoué à se reprendre mardi et creusaient leurs pertes mercredi. Alors que l'annonce d'un ralentissement inattendu de la croissance chinoise au premier trimestre avait ravivé lundi les inquiétudes des opérateurs sur la demande énergétique du géant asiatique, le FMI a révisé mardi à la baisse sa prévision de croissance annuelle pour le pays. Sur le front de l'offre, même si le seuil des 100 dollars est considéré comme le niveau de cours approprié par l'Arabie Saoudite, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le cartel attendra une baisse prolongée des prix avant de réduire sa production, estimait l'analyste. Les statistiques du département américain de l'Energie, publiées mercredi, sont considérées comme un baromètre de la demande énergétique des Etats-Unis, premier pays consommateur de brut. Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le département américain de l'Energie devrait faire état d'une hausse de 900.000 barils des stocks américains de brut sur la semaine achevée le 12 avril. Ces réserves avaient gonflé de plus de 6,3 millions de barils au cours des trois semaines précédentes, atteignant leur plus haut niveau depuis juillet 1990 et alimentant les inquiétudes sur la surabondance d'or noir aux Etats-Unis. Samir : les banques sont pour une restructuration financière Principalement composées de charges d'intérêts, les charges financières de Samir sont passées de 40% à 66% de l'EBE en 2012. La société a mobilisé 2,9 milliards de dollars en lignes à court terme, dont 73% auprès des banques locales et le reliquat auprès de banques internationales. Pour restaurer les équilibres bilanciels de la société, la Samir a signé les termes de référence du programme de restructuration de sa dette avec la BCP et AWB. Ce programme consiste à reclasser 4 milliards de DH de dettes à court terme en dettes à long terme, à un taux d'intérêt de 6,80%. Ce reclassement est conditionné par une augmentation du capital en numéraire. Le Conseil d'administration de la Samir a proposé l'augmentation du capital de la société par apport en numéraire d'un montant maximum de 1,75 milliard de DH. L'Assemblée générale extraordinaire, réunie le 3 mai 2012, a donné son autorisation pour la réalisation de l'opération dans un délai de 3 ans. Le prix minimum de souscription à l'augmentation de capital proposé par le conseil d'administration et autorisé par l'AGE était de 600 DH par action.