La décision, prise en janvier par le ministère des finances, de reporter les assises de la fiscalité, est une décision logique. Prévue dans un premier lieu en février, la tenue de ces assises auraient sans doute gêné les opérateurs économiques, plongées en plein déclarations fiscales. «Pour réussir ces assises, il faut donner le temps aux différentes parties pour apporter leur contribution au projet de réforme. Ensuite, il s'est avéré qu'organiser les assises en février, une période où les opérateurs économiques et les experts comptables sont généralement penchés sur les déclarations fiscales, n'assurait pas la mobilisation d'un maximum d'acteurs», a déclaré Abdellatif Zaghnoun, direction général des impôts, reçu par les Eco la semaine écoulée. Pour Zaghnoun, la tenue des assises serait décisive, car celles-ci devraient permettre de ressortir des orientations claires pour la réforme de la fiscalité. Une réforme qui comprendra, entre autres, la simplification des textes de loi, l'harmonisation des procédures ainsi que l'amélioration de la relation avec les contribuables.