La Fondation allemande Hanns Seidel se réjouit des choix résolus opérés par le Maroc. L'institution parle surtout là de l'ancrage de la démocratie et de l'Etat de droit, dont la dernière réforme constitutionnelle marque un jalon supplémentaire, a précisé Juliette Borsenberger, chef de projet à la Fondation. "La Fondation Hanns Seidel, en tant qu'organisation internationale engagée en faveur de la démocratie, de la paix et du développement, observe avec grand intérêt les évolutions politiques en cours au Maroc", a souligné Borsenberger lors d'un colloque international sur "la bonne gouvernance et la formation des élus et des parlementaires", ouvert mercredi à Fès. Elle a, toutefois, noté qu'une gestion efficace et performante des affaires publiques, que ce soit au niveau local ou national, repose avant tout sur des femmes et des hommes qui, chaque jour, ont en charge la mission de l'Etat et des services publics. C'est la raison pour laquelle, poursuit Borsenberger, la formation et le renforcement des capacités des ressources humaines est déterminant pour assurer une gouvernance performante et efficace au service des citoyens. Sur la thématique du colloque, elle a souligné que cette rencontre permettra de sensibiliser les élus locaux et les parlementaires à l'importance que représente la formation dans la maitrise des outils indispensables à une gouvernance efficace, mais aussi de réfléchir aux nouveaux cadres de concertation à mettre en place et aux responsabilités nouvelles qui incombent aux acteurs locaux, particulièrement dans la perspective de la mise en œuvre de la régionalisation avancée.