Lorsque la fin du monde n'a pas eu lieu vendredi 21 décembre, ceux qui ont inventé le concept se sont empressés de préciser que les Mayas voulaient peut-être parler de «la fin d'un cycle». Sait-on jamais ? En tout cas, à notre petite échelle de pays émergent, on ne peut qu'espérer qu'il s'agisse effectivement d'un nouveau cycle, car nombreux sont les secteurs et les chantiers pour lesquels nous avons besoin d'une nouvelle impulsion pour bien démarrer l'année 2013. Le gouvernement tente en effet, un an après avoir pris ses fonctions, de trouver sa vitesse de croisière. La bonne volonté y est et les premières décisions donnent de l'espoir pour la suite, mais les bonnes intentions parfois ne suffisent pas. En matière de développement économique, l'impact de la crise et les nouveaux enjeux régionaux et mondiaux, imposent à notre pays une nouvelle marche à suivre, s'il veut là encore, bien démarrer la nouvelle année... et plus encore un nouveau cycle. Parallèlement, au niveau politique, l'arrivée au front de Chabat et de Lachgar est annonciatrice d'un nouveau style et donc, d'une nouvelle ère qui rompt avec la politique dite «élitiste» et pousse un peu plus vers un discours de proximité qui tend à réconcilier les partis avec les électeurs. Mais si là-dessus, il est acquis que l'amorce d'un nouveau cycle est en quelque sorte palpable, nombreux sont les champs où on ne peut qu'en faire le vœu, en cette fin d'année. Que 2013 soit porteuse de changement ou plus exactement de progrès concrets au niveau de la justice, de l'éducation, de la santé, du développement humain, de l'emploi, du climat des affaires... Une longue liste de vœux ou de résolutions, dont les concrétisations gagneraient à être inscrites en lettres d'or dans un nouveau cycle de prospérité. En tout cas, espérons-le !