72,3 MMDH ! C'est le niveau du déficit de liquidités du système bancaire atteint à fin septembre. Un nouveau record ! C'est un tableau désormais habituel. Le creusement d'un mois à l'autre se monte à plus de 2 MMDH. Pour Bank Al-Maghrib, la situation des liquidités bancaires en septembre est principalement attribuée à l'effet conjugué de la baisse de ses avoirs extérieurs nets ainsi qu'à l'amélioration du compte du Trésor auprès de la Banque centrale. Cela dit, l'institut d'émission ne se lasse pas pour autant d'injecter du cash sur le marché monétaire. En juillet, elle a augmenté le volume de ses injections en le portant à 72 MMDH, dont 57 milliards à travers les avances à 7 jours et 15 milliards par le biais des opérations de pension livrées à 3 mois. Il est à noter que le besoin en liquidités des banques pour le mois de septembre intervient dans un contexte de diminution de 6 milliards du montant minimum de la réserve monétaire, en relation avec la décision de la Banque centrale de réduire le ratio y afférent de 6 à 4%. Pour la Banque centrale, l'impact en termes d'injections est calculé sur la base d'un ratio moyen pondéré de 4,43% couvrant la période d'observation de la réserve monétaire, allant du 20 septembre au 17 octobre 2012, étant donné que le nouveau taux de 4% est entré en vigueur à partir du 26 septembre. Par la suite, le ratio appliqué sera de 4%, sauf autre décision du Conseil.