Un mois et demi après le rentrée judiciaire, le problème posé par la détention provisoire inquiète sérieusement les membres de la Chambre des représentants. «Près de 43% des détenus au sein des centres de détention le sont de manière provisoire à cause de l'encombrement des tribunaux», estime Ahmed Touhami, député du PAM. Les données du département de Mustapha Ramid montrent pour leur part que 15% des détenus selon les règles de la détention provisoire sont libérés. Ce taux a poussé le département de tutelle à sensibliser le parquet et les juges d'instruction à opter pour des mesures alternatives pour éviter les détentions arbitraires.