C'est aujourd'hui, vendredi, que commence la 18e édition du festival international du cinéma d'auteur de Rabat. Ayant pour thématique «La culture au service du développement», cette manifestation confrontée à des difficultés financières, qui -«constituent une véritable entrave à l'action du festival, à son perfectionnement et à la réalisation de ses ambitions», subsiste tant bien que mal grâce à la volonté implacable des organisateurs, en l'occurrence l'Association du festival international de Rabat pour la culture et les arts. Cette 18e édition connaîtra la participation de 17 pays (le Maroc, l'Egypte, le Liban, la Tunisie, l'Iran, la Turquie, la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Iraq, Porto Rico, la Jordanie, la Hollande, le Brésil, l'Espagne, la Chine, et les Emirats Arabes Unis), prouvant le cachet international du festival. Les films participants seront projetés sous l'œil vigilant du jury présidé par Rita El Khayat. Pour le film de la cérémonie d'ouverture, le choix a été porté sur le long métrage «Monsieur Lazhra» du réalisateur canadien, Philippe Falardeau, produit en 2011. Quant au film de clôture, le choix s'est porté sur le long métrage «Séparation» du réalisateur iranien Asghar Farhadi, qui a reçu l'Oscar du meilleur film étranger pour l'année 2012 et l'Ours d'Or à Berlin pour l'année 2011. En somme, ce sont 80 films et trois tables rondes qui sont au menu de cet événement, plébiscité par les cinéphiles.