Tous les arguments se valent pour sauver l'archipel canarien des machines de forage du groupe espagnol Repsol. Paulino Rivero, le président du gouvernement local des Îles Canaries a brandi la menace d'une bisbille diplomatique entre l'Espagne et le Maroc, au cas où le gouvernement camperait sur sa décision de procéder à des explorations au large des côtes atlantiques de l'archipel. S'exprimant lors d'une session plénière de son Parlement régional, Rivero a mis en garde contre un «conflit» avec le Maroc, si Repsol se lançait dans cette périlleuse entreprise. C'est du coup toutes les relations diplomatiques, mais surtout économiques entre les deux pays qui sont en jeu. Les détails de cette menace dans l'édition des Echos quotidien de demain.