Partie intégrante du patrimoine national, la culture amazighe est au cœur des débats ces derniers temps. Une convention vient d'être signée, en effet, entre le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, et le recteur de l'Institut royal de la culture amazighe (Ircam), Mohamed Boukous. À en croire les termes de cette convention, l'Ircam s'engage à assurer une formation pédagogique aux futurs enseignants qui vont dispenser des cours au profit des Marocains du monde. Pour que ces formations se déroulent dans les meilleures conditions, l'Institut est appelé à mettre à la disposition des enseignants tous les outils pédagogiques nécessaires, notamment les manuels scolaires amazighs. L'Ircam est amené également à présenter des exposés lors de l'université d'été dédiée aux MRE. Une université modèle De son côté, le ministère est chargé de créer de nouvelles classes «modèles» dédiées à l'apprentissage de la langue et de la culture amazighes dans certains pays d'immigration. Une opération qui sera mise en place en partenariat avec les associations marocaines œuvrant dans le domaine de l'éducation. Par ailleurs, et afin de suivre de près la mise en œuvre de cet accord, une commission mixte permanente sera créée. Elle aura pour mission, entre autres, de définir les principales orientations de l'action commune engagée entre les deux parties et l'adoption des projets des programmes exécutifs annuels. Un projet ambitieux qui vise à promouvoir la culture et la langue amazighes à l'étranger.