Institué depuis vingt-quatre ans, le Salon international du bâtiment (SIB) tiendra sa 13e édition, du 1er au 7 novembre, à l'Office des foires et expositions de Casablanca (Ofec). Plateforme de rencontres, d'échanges, d'affaires, d'information et de communication entre les acteurs institutionnels et les professionnels du secteur du bâtiment, le SIB est devenu un rendez-vous incontournable. D'un nombre de 2.000 visiteurs, lors de sa première édition, celui-ci est estimé à 130.000, cette année. Le nombre d'exposants passera, également, de 90 (en 1986) à 600 pour cette 13e édition. Celui des exposants étrangers qui était de 40, initialement, atteindra plus de 300 (dont 62 français). Organisé tous les deux ans par le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, le Salon accueille, comme invitée d'honneur pour cette édition, la France qui sera dotée d'une superficie identique à celle des acteurs institutionnels marocains (1.600 m2). Au-delà de l'exposition d'offres de professionnels, le Salon ambitionne de créer un climat favorable aux affaires et de consolider les partenariats national et international entre les divers intervenants du secteur, notamment avec l'invitée d'honneur. Il vise, en outre, à leur faciliter l'accès à des produits innovants et à des savoir-faire dans le domaine des nouvelles techniques et des procédés de construction innovants. L'espace Convergence pour la promotion de l'innovation De nouvelles techniques de conception, de construction et d'aménagement durables seront mises en évidence, via l'espace «Convergence», qui est à sa quatrième édition avec un programme scientifique axé sur l'habitat social et les villes nouvelles. Le premier axe sera une occasion pour débattre des politiques publiques, de la qualité et de la sécurité dans ce segment de l'habitat et de la gestion des logements sociaux et des copropriétés. Le second axe se penchera sur les défis et les attentes à travers, notamment, l'exploration des démarches de la gouvernance et de la gestion des villes nouvelles, de la solidarité territoriale en leurs enceintes, de l'intégration sociale des habitants et de la durabilité de ces villes. Le débat portera, également, sur les mécanismes d'accompagnement et d'évaluation à adopter pour mener à terme les chantiers de logement social et des villes nouvelles. Placé comme priorité nationale, le secteur immobilier a déjà fait l'objet de plusieurs mesures d'accompagnement. La rencontre sera ainsi une opportunité pour les repenser et en proposer d'autres. Parmi les mesures déjà adoptées, on peut citer les réformes juridiques et réglementaires, au niveau de l'urbanisme, de la construction ou du locatif. Le secteur a connu, pareillement, le renforcement du cadre institutionnel grâce à la fusion d'établissements publics en holding (Al Omrane), avec 16 sociétés filiales et la généralisation des agences urbaines sur l'ensemble du territoire national (26 agences au total). Outre, les mécanismes de financement, dont le fonds de garantie (Fogarim), le fonds de solidarité habitat (FSH) et le fonds de développement rural (FDR), l'activité a bénéficié d'appuis accordés aux coopératives et amicales d'habitat, et à la promotion des TPE et PME immobilières. Sans oublier l'exonération totale au profit du logement social, ainsi que le développement du partenariat public-privé pour la promotion de l'habitat social et la professionnalisation du segment de la promotion immobilière.