À fin décembre 2011, le stock de la dette extérieure publique s'est établi à 188 MMDH, soit 23,1 % du PIB, selon le ministère des Finances. Ce niveau se serait ainsi apprécié de 8% par rapport à 2010. Pour les experts du ministère, cette augmentation trouve son origine dans «le solde positif des flux nets des emprunts extérieurs en faveur de notre pays, qui se sont élevés à près de 13,8 MMDH». Les tirages sur emprunts extérieurs publics se seraient fixés à 25,6 MMDH, dont 10 MMDH ont été dédiés «aux appuis aux réformes engagées par l'Etat, 4,1 MMDH au «financement des projets du budget, et 11,5 MMDH pour «notamment les projets d'infrastructures» entrepris par les établissements et les entreprises publiques (EEP). Le portefeuille de la dette consacre toujours les créanciers multilatéraux à hauteur de 51,9%, les marchés internationaux et les banques commerciales ne constituant que 9,2% de la structure globale des créanciers. Au niveau des emprunteurs, le Trésor s'accapare 52,5% du total, quand les banques et les collectivités locales ne se voient attribuer que 0,8 %. En devises, la dette libellée en euros constitue toujours le premier poste, avec une part estimée à 71,2%.