Poursuivant son séjour dans la capitale économique du Royaume, le Souverain, s'est rendu, lundi, au centre pilote d'Oukacha où il a visité le complexe pédagogique de la maison carcérale des mineurs. Il s'est préoccupé des avancées du dispositif de réinsertion socioprofessionnelle mis en place dans les centres d'accompagnement post-carcéral par la Fondation Mohammed VI de réinsertion des détenus dans différentes villes du Royaume. Sa Majesté a également présidé la cérémonie de signature d'une convention de partenariat entre la Fondation, la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Une convention qui vise la mobilisation des entreprises marocaines en faveur de la dynamique de réinsertion à travers l'encadrement, la promotion et le recrutement éventuel des profils répondant aux besoins du marché du travail. La visite royale s'est déroulée en présence des associations partenaires de la Fondation et des entreprises citoyennes qui épousent ce projet de réinsertion d'ex-détenus à travers un encadrement du service de préparation à la réinsertion post-carcérale. Ces centres déjà opérationnels à Agadir, Salé, Casablanca, et en cours de réalisation à Oujda, Fès et à Marrakech, sont animés par des assistants sociaux et une cellule spécialisée pour la recherche d'emploi, la résolution de problèmes et le suivi médical. Réinsertion socioprofessionnelle La cérémonie de signature de la convention-cadre relative à la réinsertion socioprofressionnelle des ex-détenus a été présidée par le Roi, le 30 mai 2006 à Casablanca. D'où les réformes actuelles qui s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle orientation de la Fondation et la mise en place des centres d'accompagnement post-carcéral. Cette vision royale est co-pilotée par la Fondation Mohammed VI de réinsertion des détenus, le ministère de la Justice, le secrétariat d'Etat chargé de la Formation professionnelle et l'Office de formation professionnelle et de promotion du travail. D'autres conventions ont été signées par la Fondation avec l'ANAPEC et divers acteurs publics et privés ainsi que des associations de micro-crédit, en vue d'octroyer des prêts aux porteurs de projets individuels ou collectifs. Grâce à l'accompagnement assuré par ces centres, et notamment aux liens entretenus avec les familles, les employeurs, les autorités et les associations locales, la réinsertion des ex-détenus ayant oeuvré pour leur réadaptation et leur qualification gagne en efficience et leur permet d'assumer une entière citoyenneté, tout en s'intégrant dans la démarche de développement global du Maroc. Cette dynamique s'étendra à l'occasion du programme d'action 2008-2011 à d'autres régions du Royaume, à travers la réalisation de centres similaires dans les villes de Settat, Oujda, Fès, Marrakech, Tanger et Laâyoune.