Pourquoi investir dans cette première unité d'embouteillage dans la région ? Cette unité dédiée à l'embouteillage d'une eau de table osmose est la deuxième de ce genre pour la société Al Karama. En effet, après l'usine d'Amane Souss sur Agadir, nous avons lancé l'unité d'Amane Gharb dans la ville de Kénitra. Cette unité embouteillera entre 30 et 40 millions de litres par an en format 5 litres et 1,5 litre. Ceci permettra de faire des économies en matière de coût de transport et de gaz à effet de serre (points carbone). Cette unité générera 20 emplois directs et une trentaine indirects. Vous avez lancé, il y a quelques mois, la commercialisation des bouteilles de 7 litres. Peut-on avoir un bilan de ce lancement ? Cette bouteille, destinée à réduire la quantité de gramme de PET/litre d'eau, est exclusivement commercialisée dans le Sud du Maroc. C'est un format très demandé par les cafés, hôtels et restaurants (CHR) qui utilisent l'eau de table pour préparer café et thé. Aujourd'hui, tout ce qu'embouteille Al Karama en format 7 litres est vendu dans la semaine. Comment jugez-vous le marché de l'eau de table, comparé à celui de l'eau minérale ? Le marché de l'eau de table se développe autant que celui de l'eau minérale. L'avantage de l'eau de table réside dans la possibilité de l'embouteiller en zone urbaine ou en zone industrielle; elle n'a pas besoin de source. Le traitement par osmose inverse peut aussi bien se faire pour l'eau de la régie ou de l'ONEE que pour celle du forage. Néanmoins, le prix au litre de l'eau de table est inférieur de 25 à 30% au prix de l'eau minérale. Quels sont les projets de l'entreprise pour cette année 2020 ? Al Karama lancera d'autres projets d'investissements, tant pour Aïn Soltane que pour Amane afin d'accompagner le grand besoin en eau des citoyens marocains dans les milieux urbain et rural.