La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) , a poursuivi samedi à Rabat, ses séances d'écoute des partis politiques et des syndicats par une réunion avec les représentants de sept partis politiques sans représentation parlementaire qui ont livré leurs visions du nouveau modèle de développement. Après avoir rencontré les représentants du Parti Justice et Développement, la CSMD a consulté sept partis politiques sans représentation parlementaire qui ont livré leurs visions du nouveau modèle de développement. Etaient présent lors de cette rencontre le Parti de centre social, représenté par son secrétaire général Hassan Madih, le Parti Union marocaine pour la démocratie, représenté par son SG Jamal Mandri, le Parti de la Liberté et de la Justice sociale, représenté par son SG Miloud Moussaoui, le Parti Al Amal représenté par son SG Mohamed Bani, le Parti des Néo-démocrates, représenté par son président Mohamed Darif, le Parti de l'Action, représenté par son SG Mohamed Drissi, et le Parti Annahda, représenté par son SG Said El Ghnioui. Les sept partis ont insisté pour qu'un nouveau modèle de développement soit élaboré et sur l'importance de l'amélioration des conditions sociales et la mise en oeuvre de la régionalisation. Ils ont également appelé à accorder un intérêt particulier à la justice sociale et au renforcement du rôle des régions dans la dynamique de développement. Pour le parti Ennahda, le nouveau modèle de développement devrait relever le pari de la régionalisation avancée, rationaliser les ressources financières nationales, instaurer la justice fiscale, honorer la culture et prêter attention au patrimoine national et à l'histoire de la nation. Pour alors le Parti de la Liberté et de la Justice sociale, le nouveau modèle de développement apportera une dynamique à certains secteurs socio-économiques et politiques pour assurer "la paix sociale, consacrer le nouveau concept d'autorité et mettre à niveau la structure de la société marocaine". Le Parti de l'Action lui met en exergue le droit aux connaissances et au savoir comme prélude au développement, appelant à faire de l'enseignement une priorité et à créer un fonds de soutien scolaire, sans pour autant négliger l'importance des sports et de l'initiative individuelle. Le Parti de centre social a relevé l'importance d'un suivi de la réalisation du nouveau projet de développement et la mise en oeuvre d'un mécanisme de contrôle à cet égard, appelant à tenir compte de la valeur de l'élément humain dans la dynamique de développement ainsi que de l'utilité de créer des zones industrielles mises à la disposition des entrepreneurs. De son côté, le Parti des Néo-démocrate souligne que les fondements du nouveau modèle de développement concernent principalement la connaissance, indiquant que la commission Spéciale sur le Modèle de Développement doit trouver un mécanisme pour garantir une base de données actualisée afin d'établir une vision claire, tout en insistant sur la nécessité d'accorder de l'importance au volet culturel qui nécessite que le nouveau modèle de développement préserve l'identité des Marocains conformément aux dispositions de la Constitution. En outre, le Parti Union marocaine pour la démocratie met l'accent sur la nécessité de réaliser la justice sociale et d'instaurer le concept de la région, qui doit constituer un acteur principal dans la mise en oeuvre de la politique publique, alors que le Parti Al Amal plaide notamment en faveur d'un nouveau modèle de développement qui est basé sur la régionalisation et l'amélioration des conditions sociales du citoyen, un modèle prêtant plus d'intérêt à la classe moyenne et à l'emploi. Vendredi, la CSMD s'est réunie avec les représentants de la Fédération des chambres des pêches maritimes (FCPM), la Fédération des chambres d'agriculture au Maroc (FECAM), l'Union national du travail au Maroc (UNMT) et la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD). Des réunions similaires ont également eu lieu jeudi dernier avec les représentants de la Fédération des chambres d'artisanat (FCA), le Parti de la Gauche Verte (PGV), le Parti de l'Unité et de la Démocratie (PUD), l'Organisation démocratique du travail (ODT) et sept partis politiques sans représentation parlementaire. Mercredi et mardi derniers, la Commission s'est entretenue avec les représentants du Rassemblement national des indépendants (RNI), la Fédération démocratique du travail (FDT), l'Association des régions du Maroc (ARM), le Parti authenticité et modernité (PAM), le Parti du progrès et du socialisme (PPS), l'Union Constitutionnelle (UC), le Mouvement Populaire (MP) et l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC). La semaine dernière, des réunions ont eu lieu avec les représentants de l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT), le Mouvement démocratique et social (MDS), l'Union marocaine du travail (UMT), le Parti Justice et Développement (PJD), l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti de l'Istiqlal (PI).