Le Maroc a réussi à réduire le taux de mortalité maternelle de 77,46% entre 1996 et 2018, honorant ses engagements internationaux en matière de réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement 4 et 5, a indiqué mercredi le ministère de la Santé. Sur cette période, le Royaume est passé de 332 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV) en 1992 à 72,6 décès pour 100.000 NV en 2018, selon les chiffres présentés lors d'une rencontre organisée par le ministère avec l'appui de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sous le thème "Mobilisons-nous pour donner la chance aux enfants prématurés". Dans un communiqué, le département a également fait état d'une réduction de 76 % du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans et de 63% du taux de mortalité néonatale. Cette rencontre organisée à l'occasion de la Journée mondiale de la prématurité est la première du genre dans la région Eastern Mediterranean Regional office of World Health Organisation (EMRO), avec pour objectif de contribuer à la mobilisation des différents intervenants autour de la problématique de la santé du nouveau-né, du prématuré et du nouveau-né de faible poids de naissance, dont les représentants et chercheurs des CHU, du secteur privé, l'Unicef, le FNUAP et des ONG thématiques. Elle s'inscrit dans le droit fil des Hautes orientations royales et des recommandations de l'OMS dans le domaine de la santé, tout comme elle confirme l'intérêt du ministère pour l'action de la promotion de la santé en faveur de la femme, du nouveau-né, de l'enfant et de l'adolescent. L'évènement se tient dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Santé 2025 qui a pour objectif d'aboutir à un système de santé homogène, avec une offre de soins organisée, de qualité et accessible à tous, soutenu par des programmes de santé efficaces, visant par ailleurs à la convergence des différents acteurs dans le domaine de la santé pour atteindre les Objectifs de développement durable à l'horizon de 2030. Le plan de santé 2025 s'aligne aussi avec la déclaration conjointe des agences H6, à savoir le Fonds des Nations unies pour la population, la Banque mondiale, l'OMS, l'ONU Femmes, l'ONUSIDA et l'UNICEF, relève le communiqué, notant que cette déclaration a été adoptée en Jordanie le 14 septembre 2017, où les 6 partenaires ont exprimé leur engagement et leur contribution conjointe pour la santé et le bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents au niveau de la région MENA.