Lors d'une sortie médiatique, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a indiqué que son département a aménagé des lieux de culte alternatifs à 417 mosquées, précisant que 167 autres sites seront aménagés pour un coût global de 4 millions de dirhams. Un recensement des mosquées fermées a été initié par le ministère, en coordination avec les walis et les gouverneurs et a tablé sur 584 lieux de culte alternatifs qui nécessitent un aménagement. Les délégués du ministère sont chargés de la conclusion des marchés relatifs à l'aménagement des lieux de culte alternatifs proposés, tout en veillant au respect des normes et de la nature des travaux, ainsi que de la date de leur réalisation avant le mois sacré du Ramadan. En parallèle, ces délégués veillent à assurer la coordination avec les autorités locales afin de garantir les conditions de sécurité dans ces lieux. Pour protéger les populations L'initiative s'inscrit dans le cadre du projet lancé par le Roi, le 14 mai dernier, visant la restauration et la réhabilitation des mosquées qui présentent des risques d'effondrement, en donnant la priorité à la restauration des mosquées fermées et à l'aménagement de lieux de culte alternatifs avant l'avènement du Ramadan pour accueillir les fidèles des mosquées à démolir. Le ministre a précisé que le constat de la situation sur le terrain, qui a concerné 19.205 édifices, a permis de relever plusieurs défaillances dans 10.438 édifices. Suite à cela, il a été décidé de fermer 1.376 mosquées, soit 8,7% des édifices recensés, dont 1.256 pour une fermeture totale et 416 pour une fermeture partielle. L'évaluation a été faite par des commissions provinciales de contrôle comprenant des représentants des services techniques relevant des ministères des Habous et des affaires islamiques, de l'Intérieur, de la Culture et des Agences urbaines et les autorités locales.