À l'occasion du premier colloque organisé par Inwi et l'Agence du développement digital avec la coopération scientifique du think tank «Digital Act», des intervenants marocains et internationaux se sont réunis autour d'une table ronde pour débattre et proposer des solutions concrètes aux défis liés au Mobile Money au Maroc. Ghassane El Macrafi, chairman d'Inwi Money, a déclaré que les services transactionnels dématérialisés connaissent aujourd'hui une évolution majeure avant d'ajouter que «l'objectif de la conférence Digital Act by Inwi est justement d'être une tribune de réflexion collective et participative dans l'objectif de favoriser l'inclusion financière». La première plénière a permis de donner la parole à des acteurs institutionnels et des intervenants privés, tout en prenant en compte des synergies qu'il convient de déployer, ainsi que les zones de coopération possibles pour une meilleure efficacité de ce moyen de paiement innovant. La seconde plénière a été consacrée aux différents leviers opérationnels nécessaires qu'il convient de développer afin de mieux soutenir le secteur du paiement mobile et l'efficience de son écosystème. Zakaria El Mouhjahid, directeur de la transformation digitale de l'Agence de développement digitale (ADD) a saisit l'opportunité de cette rencontre pour souligner que «la révolution du numérique touche aujourd'hui tous les secteurs : administrations publiques, dématérialisation des démarches entre l'administration et les citoyens... La transformation digitale économique est même devenue un levier pour améliorer la compétitivité des entreprises. Elle est capable de stimuler, en profondeur, l'inclusion financière dont le pilote opérationnel reste, toutefois, la Banque centrale». Inwi a été le premier opérateur de télécommunication à proposer un service de Mobile Money. Ce service permet aux utilisateurs d'accéder par un simple clic à toute une panoplie de services financiers.