Représentant principal des intérêts du secteur privé auprès des pouvoirs publics, la CGEM connaît une série de départs. Marquée par le départ de son vice-président Ahmed Rahhou en début d'année, la Confédération patronale a vu trois de ses gros calibres s'en aller en l'espace d'un mois. Le président de la Commission des délais de paiement, Hammad Kassal, membre de l'institution depuis 1995, a déposé sa démission le 20 juin dernier, suite à une divergence d'opinions avec le président. La collaboration avec la présidence étant arrivée à l'impasse sur le dossier crucial dont il était en charge au sein de la Confédération, Kassal a claqué la porte en guise de riposte contre "le mode de gouvernance de la CGEM". Il estime qu'il manque actuellement à cette institution "le courage pour aller percer les réelles priorités et être source de proposition pour de vraies réformes de fond qui bénéficieraient et à l'entreprise marocaine et à l'économie nationale, notamment dans le contexte actuel". Ce mardi, c'était au tour du directeur général délégué, Fadel Agoumi, d'annoncer son départ. L'information a été communiquée par le concerné à ses contacts, par voie de mail. Arrivé au début du mandat de Miriem Bensalah, cet ancien professionnel de la presse a quitté son poste après 7 années au sein de la CGEM, sans donner de précisions sur les motivations de sa décision. Il s'est néanmoins dit satisfait de "quitter l'institution avec le sentiment du devoir accompli". Hier mercredi, c'est Faïçal Mekouar, vice-président général depuis 2015, qui levait le camp. Rappelons que Mekouar était le colistier à la présidence de Salaheddine Mezouar. Selon des échos concordants, Mezouar n'aurait pas encore statué sur cette démission mais, croient savoir les mêmes sources, il est fort peu probable que Mekouar reste.