Avant d'accepter d'incarner le rôle du vilain dans le nouveau James Bond, Rami Malek ne voulais pas tomber dans le piège des gros clichés problématiques et a donc tenu à être rassuré quant aux motivations de son personnage, qu'il ne voulait ni « idéologiques » ni « religieux ». Le méchant «est un terroriste d'un tout autre genre» Si l'acteur américain d'origine égyptienne était ravi de pouvoir joindre « Bond 25 », dont la sortie est prévue pour avril 2020, il a confié au tabloïd britannique, Daily Mirror, qu'il a posé ses conditions au réalisateur Cary Fukunaga. «On ne peut pas identifier (le personnage) avec tout acte de terrorisme reflétant une idéologie ou une religion (...). Si c'est la raison pour laquelle je suis votre choix, alors vous ne pouvez pas compter sur moi». «Mais ce n'était clairement pas la vision» de Cary Fukunaga. Le méchant «est un terroriste d'un tout autre genre», a ajouté Rami Malek. Cette année, Rami Malek a collectionné les prix pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur emblématique de Queen, et a notamment remporté l'Oscar du meilleur acteur. Pour James Bond, Rami Malek «ressent un poids considérable sur ses épaules». «Bond est quelque chose avec lequel nous grandissons tous», a-t-il souligné au Daily Mirror. «J'aimais Oum Kalthoum» L'acteur de 38 ans, issu d'une famille de coptes égyptiens immigrés dans la banlieue de Los Angeles, a souligné son lien très fort avec ses racines. «J'ai grandi en écoutant de la musique égyptienne. J'aimais Oum Kalthoum. J'aimais Omar Sharif», a-t-il précisé. «Je suis tellement épris et intimement lié à la culture égyptienne. C'est la combinaison de qui je suis».