C'est du 29 janvier au 3 février prochain qu'aura lieu à Ouarzazate la 3e session du premier module de l'action Méditalents. Cette session sera dédiée à l'écriture du court-métrage et du premier séquencier du long métrage. Le président du jury de sélection Méditalents, le cinéaste Faouzi Bensaïdi, ainsi que la productrice Lamia Chraîbi et le producteur Farès Ladjimi seront présents les 2 et 3 février afin de tenir le jury de passage du 1e et du 2e modules du programme. Lancé, il y a quelques mois par l'association française 1.000 visages, l'association marocaine Ouarzazate Film Commission et Canal France International, le programme Méditalents a retenu 12 projets de longs-métrages pour bénéficier de plusieurs sessions de formation sur l'écriture du scénario. «À travers ce programme, nous comptons accompagner les réalisateurs émergents du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de l'Egypte et du Liban. Différentes sessions sont programmées durant presque un an, où il sera question de travailler, entre autres, la dramaturgie. Le programme ne prendra fin qu'après la finalisation des scénarios des films sélectionnés», nous a expliqué le coordinateur du programme Didier Boujard. La session organisée à partir de ce dimanche s'inscrit donc dans cette logique. «Le choix des formateurs est très important pour nous. Non seulement, ils doivent être issus du milieu, mais ils doivent aussi avoir quelque chose à transmettre», précise Boujard. Engouement pour le programme Après avoir décortiqué 63 candidatures, le programme Méditalents en a retenu 12 dont sept proposées par de jeunes cinéastes marocains. Il s'agit d'Alaa Eddine Aljem, Hicham Elladdaqi, Yasmina Aissaoui Bennani, Rita El Quessar, Halima Ouardiri, Bouchra El Yakouti et Lina Arious. Trois projets algériens (Karim Moussaoui, Raouf Benia, Oussama Benhassine) et deux tunisiens (Mohamed Bahri Ben Yahmed et Sana Jaziri) ont réussi également à avoir la bénédiction du jury composé, entre autres, de Faouzi Bensaïdi, Bertrand Mosca (directeur délégué aux programmes de France Télévisions) et Nadia Cherabi (réalisatrice algérienne). Ouvert aux réalisateurs et à leurs scénaristes originaires de cette région du monde et porteurs d'un projet de premier long-métrage qui entre dans le cadre des valeurs et objectifs de Méditalents, ce programme a suscité l'intérêt des jeunes réalisateurs concernés, puisque 63 candidatures ont été reçues par le comité d'organisation. Au final, ce sont 43 dossiers qui ont été retenus (28 marocains, 7 algériens, 4 tunisiens, 4 libanais et un seul dossier égyptien) avant que le jury ne choisisse à la fin 12 projets seulement. «Plusieurs critères ont été pris en compte par le jury pour sélectionner les dossiers», nous explique Boujard. Le regard cinématographique des jeunes réalisateurs, la pertinence des scénarii soumis sont notamment les critères pris en compte par les membres du jury. Aujourd'hui alors que le secteur cinématographique est en pleine ébullition, le programme Méditalents vient donc dénicher ces réalisateurs qui enrichiront sans aucun doute le champ du cinéma national. Rappelons enfin qu'outre la session dédiée à l'écriture du scénario, d'autres sessions sont prévues notamment celles sur la réalisation du court-métrage, mise en place en partenariat avec l'Institut supérieur des métiers du cinéma/OFFPT et la Faculté polydisciplinaire de Ouarzazate.