Des discussions de haute voltige, à l'image des invités de marque que regroupe le Forum de Rabat. Mohammed Benamour, président du CDS et organisateur, rassemble de nombreux panélistes et pas des moindres, qui se pencheront sur le potentiel du continent africain dans tous les aspects que l'analyse met en œuvre. Les participants à cette manifestation auront donc l'occasion de croiser des personnalités pour ne citer que Said Ibrahimi, président de Casablanca Finance City (CFC), hub financier africain ou encore Hisham El Sherif, un des leaders de l'IT en Afrique. Comme l'évènement se veut au retentissement international, des pointures à la tête d'organismes internationaux dans le développement africain seront également présents, tels qu'Anicet Dologuélé, ancien président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC), Oumar Yugo, président du Cercle international des décideurs (CID). Tout ce gotha s'est donc donné rendez vous aujourd'hui pour faire l'état des lieux du potentiel africain et étudier les perspectives économiques du continent dans un premier temps, pour aboutir à une analyse plus détaillée des investissements possibles, ainsi que de la stratégie d'intégration économique qui pourrait être adoptée. Dans un troisième temps, et selon les impératifs que la rigueur économique impose, les conditions de la convergence économique seront largement débattues, afin de déterminer les instruments financiers dont peuvent bénéficier les nouveaux investisseurs sur le continent. Enfin, l'évènement se terminera sur une note originale, mais pas moins judicieuse. Conscients du rôle prépondérant que les médias peuvent jouer dans ce nouveau défi, les organisateurs n'ont pas manqué d'y consacrer le dernier panel. Le «quatrième pouvoir» semble avoir de fait hérité du devoir de contribuer aux évolutions politiques économiques, sociales et culturelles du continent. Il reste à en déterminer l'art et la manière.