Il y a quelques jours, le monde a connu un blocage technique des réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram, l'espace de quelques heures. Il n'en fallait pas plus pour que la planète soit perturbée et que des milliards d'humains se retrouvent «virtuellement paralysés». Aux quatre coins du monde, des individus voire des sociétés et de grands groupes industriels ont décrété une alerte sur leurs activités. Le monde réel s'est rendu compte à quel point il est devenu otage du monde virtuel. Mais focalisons-nous sur l'usage «domestique» des réseaux sociaux par des milliards d'individus. Ces réseaux sont devenus tellement haineux que même ses créateurs n'y comprennent plus rien. C'est comme la création de la dynamite, dont l'objectif initial était noble et pacifique, en l'occurrence l'assistance aux travaux d'infrastructures, avant de devenir l'arme la plus destructrice et tueuse de l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui, ces réseaux sociaux, outre une infime partie réservée à des activités professionnelles, ont été totalement détournés de leur objectif initial par l'usage personnel, faisant de cet espace virtuel un réel enfer. Que de familles disloquées, de jeunes tombés dans les filets du banditisme, de fillettes violées, de gens jetés à la vindicte populaire, de personnalités insultées en permanence...Des rumeurs ont détruit des individus, des collectivités... Ces quelques heures de «panne» ont libéré les esprits, les énergies. Car les gens, sans le sentir - et c'est là que réside la gravité - ont développé une addiction, devenant esclaves d'un monde qui n'a rien de réel. Essayez, comme beaucoup commencent à le faire, de vous libérer de cet esclavagisme du XXIe siècle. Vous allez sûrement reprendre goût à une vie «normale» avec plus de chaleur humaine, plus proche de notre environnement. Essayez..