Le Conseil des Affaires Economiques et Financières "ECOFIN" de l'Union Européenne, réuni aujourd'hui à Bruxelles, a mis à jour la liste de l'UE des pays non coopératifs à des fins fiscales, établie en décembre 2017. A l'opposé de certaines prédictions erronés, parus dans certains médias, le Maroc ne figure pas sur la liste des pays non coopératifs à des fins fiscales. Cela n'est pas surprenant lorsque l'on sait que le Maroc est engagé depuis des années dans une réforme fiscale volontariste, souveraine et indépendante. Loin d'être un pays de destination pour l'évasion fiscale ou refusant la transparence, le Maroc est engagé en faveur de la bonne gouvernance fiscale. Un engagement dont témoigne sa démarche ferme et résolue d'alignement sur les normes internationales telles que la norme américaine FATCA sur la conformité fiscale des expatriés ou celles de l'OCDE contre l'optimisation fiscale agressive. Les conclusions de l'UE ont ajouté 10 pays et territoires à la liste des pays non coopératifs à des fins fiscales, notamment les Emirats Arabes Unis et le Sultanat d'Oman. Selon l'UE les pays de cette liste auraient refusé d'engager un dialogue avec l'Union ou de remédier à leurs manquements en matière de bonne gouvernance fiscale. Pour sa part, le Maroc est engagé dans un dialogue constructif avec l'UE portant sur diverses questions fiscales. Enfin, on remarquera qu'aucun pays européen ne figure sur la liste des pays non-coopératifs. De même pour les grandes puissances économiques.