«Il est possible de souscrire un abonnement internet illimité ADSL de 4 MB à 12 MB, à partir de 49 DH». C'est ce qu'indique la société de services numériques MTDS, deux ans après avoir annoncé l'adoption du paiement par crypto-monnaie de ses services au Maroc. Aujourd'hui, il est possible de souscrire à un abonnement ADSL de 4 mégabits à partir de 49 DH TTC par mois. C'est à travers cette offre que MTDS entend démocratiser l'accès à l'ADSL au Maroc. Il s'agit d'une innovation technologique et tarifaire, selon le management du groupe. Concrètement, la société propose à ses clients trois paliers de forfaits Soir et week-end ADSL de 4, 8 et 12 MB, valables le soir de 17H à 8 H ainsi que le week-end. À l'origine de cette offre, on retrouve le suivi des habitudes de consommation des internautes au Maroc, qui a révélé l'existence de plus de 1,2 million d'abonnés ADSL et plus de 18 millions d'internautes. «La communauté des fonctionnaires, des employés, des étudiants et des enseignants passe la journée en classe ou au travail. Or, la consommation réelle d'un abonnement ADSL ne démarre qu'à partir de 17H, d'où la pertinence de souscrire à un abonnement ADSL sur-mesure et en fonction de la consommation réelle au quotidien», explique Karl Stanzick, directeur général de MTDS. Techniquement, les internautes intéressés par l'offre ADSL de MTDS peuvent s'abonner directement en ligne (sur le site client.mtds.com), avec la possibilité de paiement par carte bancaire. «L'activation de l'abonnement est immédiate avec une garantie du support technique téléphonique et par e-mail», précise Imad Benmoussa, responsable Internet chez MTDS. Cette société de services numériques, spécialisée dans les Datacenter Solutions, les services Internet, la sécurité des réseaux et les noms de domaine, a l'habitude de bousculer les codes. À rappeler qu'en 2017, MTDS a annoncé avoir adopté le paiement par crypto-monnaie de ses services au Maroc et s'ouvrir au bitcoin pour ses transactions. Cela lui a valu de s'attirer les foudres des autorités de la place (Bank Al-Maghrib, ministère des Finances, Office des changes, AMMC) ainsi que du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). Dans un contexte où le bitcoin était très volatil, les institutions ont souligné que l'utilisation de ces monnaies pouvait être liée à des fins illicites ou criminelles, notamment le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Elles ont également rappelé que l'utilisation de ce mode de paiement est punissable par les lois financières en vigueur au sein du royaume.