Lors d'une séance de questions orales, qui s'est tenus à la chambre des conseillers le lundi 10 décembre, Said Amzazi le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présenté des données sur la réalité et l'avenir de l'enseignement privé au Maroc. La déclaration d'Amzazi sur l'enseignement privé était venue en réponse à une question posée par un parlementaire sur l'évaluation de la volonté du ministère de faire face à la réalité de l'éducation en particulier et à la stratégie visant à remédier aux déséquilibres. En réponse à cette question, le ministre de l'Education a souligné que l'enseignement privé est une composante essentielle de l'enseignement au Maroc, et constitue une extension et non une opposition à l'enseignement public. Et au sujet de la stratégie du ministère visant à remédier aux déséquilibres de l'enseignement privé, Amazazi a souligné que, bien que la loi 06.00 n'accorde pas au ministère la possibilité de légaliser un tel enseignement, il existe une opportunité importante: la loi du cadre qui permettra de modifier la loi 06.00, et ainsi réviser certaines spécificités de l'enseignement public qui risquent de ne pas satisfaire le citoyen marocain. En réponse à un commentaire de l'un des parlementaires sur la volonté du ministère dans la fixation d'un plafond pour les droits d'inscription dans les écoles privées, et limiter les charges qui pèsent sur les familles, le ministre de l'Education a souligné que ces frais sont déterminés en fonction des services fournis par l'institution, de sorte que les familles choisissent l'école en fonction de leur potentiel matériel. Amazazi a également promis que dans le cadre de la révision de la loi 06.00, le ministère s'efforcerait de contrôler ces prix afin qu'ils n'augmentent pas de manière inacceptables