Le ministre de l'éducation nationale affirme que les prix dépendent du principe de l'offre et de la demande Les tarifs oscillent entre 300 et 3.000 dirhams. Les propos émanent de Saïd Amzazi, ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il s'exprimait au Parlement dans le cadre de la séance hebdomadaire des questions orales. Le ministre a été interpellé par les députés au sujet du coût financier de la scolarisation dans le secteur privé. «Je tiens à préciser tout d'abord que la loi 00-06 régissant l'enseignement scolaire privé ainsi que les textes d'application ne prévoient pas de dispositions relatives à la fixation de tarifs par le ministère de tutelle. C'est la raison pour laquelle il existe une certaine différence au niveau des tarifs appliqués par les établissements privés. Ces derniers comprennent notamment les frais d'inscription et de scolarité, les charges d'assurance ainsi que des frais supplémentaires relatifs au transport soclaire et éventuellement la cantine», a affirmé le ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. «Les tarifs qui sont fixés selon l'emplacement de l'école privée ainsi que les prestations fournies dépendent du principe de l'offre et de la demande. Ainsi, les parents d'élèves choisissent l'établissement qui convient le plus à leurs attentes ainsi qu'à leurs capacités financières», a-t-il ajouté annonçant par la même occasion la mise en place de nouveaux cahiers des charges entre la tutelle et les opérateurs privés. «Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision stratégique 2015-2030, le ministère oeuvrera à revoir et mettre à jour le cadre légal et organisationnel régissant l'enseignement scolaire privé à travers plusieurs mesures, notamment la mise en place de cahiers des charges définissant et organisant l'octroi de mesures incitatives selon la nature de l'investissement réalisé, le secteur géographique et les filières d'enseignement», précise Amzazi expliquant qu'il est également question de prendre en compte les frais de scolarité appliqués par les établissements bénéficiaires de ces mesures incitatives. Le but étant d'avoir des frais adaptés à un plus grand nombre de familles et de tranches sociales. En attendant, le ministre de l'éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique affirme que des mesures de contrôle existent déjà. Il s'agit notamment de l'arrêté ministériel n°138 daté du 4 octobre 2011 concernant l'adoption de cahiers des charges relatifs à l'ouverture, l'extension ou tout autre changement opéré au niveau de l'établissement scolaire privé. Ces derniers sont obligés d'informer les parents d'élèves de la nature des services et prestations fournis que ce soit au niveau des aspects pédagogiques ou bien ceux relatifs aux frais de scolarité. Les académies veillent également à ce que les établissements privés soient munis d'un espace d'information pour que les parents puissent s'enquérir de la nature du contenu pédagogique enseigné à leurs enfants ainsi que les détails des frais de scolarité payés.