La campagne « Ou ana ? » se dédie pour ses deux derniers mois au soutien et à la diffusion pas seulement des droits des enfants, mais aussi de leurs mères, notamment ceux des mères cheffes de famille monoparentale. Les familles issues d'une relation hors-mariage sont encore soumises à de sévères jugements au sein de la société marocaine, et les mères cheffes de famille et leurs enfants deviennent victimes de stigmatisation, discrimination et se voient privés de leurs droits. Par exemple, dans la majorité des cas, les enfants n'ont pas droit à la santé ni à l'identité. Cela peut les empêcher de se marier et fonder une famille dans le futur. Leur accès à l'éducation est limité, et la mère ne bénéficie d'aucun fonds d'aide étatique. Elle subit des discriminations à l'embauche, des difficultés à trouver un logement, et la société lui colle l'étiquette de celle qui a transgressé la loi, tout en écartant la responsabilité du père. Tous ces obstacles aux niveaux, social, juridique et pénal créent une marginalisation de ces deux parties, alors que les mamans sont des femmes et des mères à 100 % qui bravent tous les défis pour assurer le meilleur futur à leurs progénitures. Ceci est un message important que la campagne « Ou ana ? » veut diffuser tout au long des deux mois à venir, en participant à la mobilisation pour garantir les droits à ces deux types de personnes. Comme pour les autres thématiques, les internautes de Facebook seront sensibilisés à travers une capsule vidéo et des images informatives. La campagne de sensibilisation s'insère dans le cadre du projet « Plateforme CDE », mené par l'association Amis des Enfants – Ai.Bi. Maroc, en partenariat avec Osraty, Fondation Rita Zniber, Dar Al Atfal Al Ouafae et SOS Villages d'Enfants.