Le service de VTC Careem a eu raison de s'implanter à Tanger. Deux mois après son installation, Careem satisfait plus de 80% des clients qui utilisent ses services. Careem fait mouche à Tanger. C'est en tout cas ce qu'annonce un communiqué de la société de transport arrivée dans la ville du détroit en juillet dernier. D'après le document, deux mois après son installation dans la métropole, Careem satisfait plus de 80% des habitants qui utilisent ses services. D'autres chiffres sont plus éloquents. En moins de huit semaines, poursuit la même source, Careem a aussi enregistré dans la ville du nord plusieurs centaines de demandes de personnes désirant rejoindre la compagnie et devenir «capitaines». À l'échelle internationale, ces fameux conducteurs sont aujourd'hui plus d'un million à être rémunérés par la société. Ils transportent chaque année plus de 25 millions de personnes dans plus de 120 villes et 15 pays alors que ces derniers sont estimés à 300.000 personnes au Maroc dans lequel l'entreprise est présente depuis 2015 dans les villes de Rabat et Casablanca et récemment Tanger. «Notre plateforme a aussi témoigné de son impact positif sur l'économie locale avec la création d'emplois et une contribution toujours plus grande au secteur des transports. Nous sommes impatients de continuer dans cette voie et de proposer de nouveaux moyens d'accompagner les Marocains au quotidien, en veillant à ce que la vision du roi soit respectée», a déclaré Ibrahim Manna, directeur général des marchés émergents de Careem. Une formule qui marche Mais qu'est-ce qui fait la réussite de Careem à Tanger ? Contribuer au bien-être des chauffeurs et des passagers, telle est la recette de l'application de réservation de voitures à chauffeurs accessible pour tous, indique le management de l'entreprise. À Tanger, dira-t-on, Careem applique la recette qui fait son succès à travers le monde, à savoir l'engagement d'une marque employeur «responsable avec les ingrédients nécessaires pour répondre aux besoins des clients car en plus d'un service de «qualité», la société fournit aussi à ses «capitaines» des opportunités d'emplois rémunérateurs, à temps complets ou partiels, qui génèrent des revenus «stables» aux familles des chauffeurs. De plus, qui veut ne travaille pas forcément chez Careem. Les chauffeurs qui postulent chez la compagnie émiratie sont soumis à un processus de recrutement rigoureux, indique-t-on. «Tous les futurs «capitaines» doivent passer des entretiens et être formés avant de rouler pour Careem», assure le service de communication de l'entreprise précisant que même quand ils sont chauffeurs depuis plusieurs années, les «capitaines» ont l'obligation d'effectuer des mises à niveau régulières ! Objectif, «leur assurer des conditions de travail saines tout en garantissant aux utilisateurs leur professionnalisme». Il faut souligner que l'arrivée de Careem à Tanger s'inscrit dans le nouveau modèle de développement initié par sa majesté le roi Mohammed VI, à savoir plus d'entrepreneuriat, une économie davantage compétitive, un usage accru des nouvelles technologies et une ville de Tanger «à la pointe» en matière de croissance durable et inclusive, à l'image de la Cité Mohammed VI Tanger Tech. Rappelons qu'au mois de juillet dernier, le service de VTC a signé un accord de partenariat avec les principaux syndicats de taxis du pays dans l'objectif d'étendre son réseau dans tout le Maroc.