En 2017, le nombre des nuitées enregistrées dans les établissements d'hébergement classés s'est hissé de 12% à 461.228 nuitées. Alors que les arrivées des touristes a augmenté de 14%. À fin juin dernier, les nuitées enregistrées dans les hôtels classés de la ville affichaient une hausse de 17% tandis que les arrivées de touristes ont augmenté de 23%. Un bilan «très positif». C'est la qualification donnée par le Conseil provincial du tourisme d'Essaouira (CPTE) aux réalisations durant son dernier mandat (fin novembre 2014-fin décembre 2017) et durant le premier semestre de 2018. Selon ce bilan qui a été dressé durant l'assemblée générale ordinaire du CPTE tenue la semaine dernière, ce dernier a axé son effort sur le renforcement de la connectivité aérienne de la destination, «Il a mis en place une stratégie de développement de nouvelles lignes aériennes qui se décline en l'organisation d'une série d'opérations de démarchage des compagnies aériennes (Ryanair, Air Arabia, TUIfly et Transavia) et la mobilisation des partenaires concernés», précise-t-on auprès du CPT d'Essaouira. Ainsi, de 2 vols hebdomadaires à fin 2013, la ville est aujourd'hui (fin 2017) connectée à Londres, Paris, Lyon, Charleroi et à Casablanca via 24 vols hebdomadaires. Sur le registre des nuitées enregistrées dans les établissements d'hébergement classés de la destination, leur nombre a augmenté en 2017 de 12% à 461.228 nuitées. La même année a été aussi marquée par une hausse de 14% des arrivées de touristes (186.678 touristes). Au niveau aérien, une hausse de 23% du nombre de passagers a été enregistrée au niveau de l'Aéroport international Essaouira-Mogador (83.324 voyageurs). Cette performance s'explique par la croissance enregistrée au niveau des différents marchés émetteurs de touristes (France, Royaume-Uni, Allemagne, USA, Italie, Suisse, Belgique, Scandinavie), elle s'explique aussi par l'arrivée de nouveaux marchés, prometteurs pour la destination dont ceux asiatiques. À fin juin dernier, les statistiques du CPTE font ressortir une hausse de 17% des nuitées enregistrées dans les hôtels classés de la ville. Quant au nombre d'arrivées de touristes, son taux a augmenté de 23% durant le premier semestre de l'année en cours. À ce sujet, il faut aussi noter une hausse de 49%, par rapport au premier semestre 2017, des passagers ayant transité par l'aéroport de la ville. Selon le CPTE, «ces résultats sont le fruit d'une véritable stratégie de communication, de promotion et d'animation de la destination mise en oeuvre par le CPTE avec comme piliers majeurs une série de mesures et d'actions : l'utilisation de supports digitaux et publi-promotionnels pour donner plus de visibilité sur Essaouira, une campagne promotionnelle durable via l'organisation d'Eductours, de voyages en faveur de la presse et des blogueurs internationaux et sa participation dans une série de salons et de foires internationaux». Des efforts qui ont été concluants puisqu'Essaouira a été le sujet de plusieurs reportages et articles de presse à l'international. «Elle a aussi bénéficié d'une large diffusion télévisée (France 5, TV Record Europe, France 2 Télé Matin, ARTE )...», note-t-on auprès du CPTE. S'agissant de l'animation, la ville figure aujourd'hui dans le Top ten des destinations touristiques les plus prisées au niveau mondial. Essaouira a aussi réussi à se positionner confortablement sur le segment du tourisme incentive et du Mice (organisation de rencontres d'envergure internationale à l'image des Etats généraux de l'entreprise et de l'entrepreneur citoyen, du think and Tank «Thinkers and Doers» sans oublier la programmation du Global Influencers Summit en octobre 2018. «Le CTPE a aussi entrepris des actions en vue de promouvoir Essaouira en tant que destination nationale phare des sports de glisse et de contribuer à la réussite du festival «Les océanes», un événement dédié au surf et aux sports nautiques en est la parfaite illustration», précisent les responsables du CPTE. «Bien entendu, pour la réalisation de ses objectifs, le conseil s'est arrimé aux autorités locales, à la délégation provinciale du tourisme, l'ONMT, l'ONDA et aux opérateurs et professionnels. Toutefois le CTPE fait toujours face à certains problèmes dus entre autres à ses ressources financières limitées, à l'absence de ressources humaines dédiées et à la faible implication des professionnels», précise Redwane Khanne, qui a été reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans à la tête du CPTE.