Les Eaux minérales d'Oulmès, société qui exploite la marque Sidi Ali, sort de son silence. Dans un long communiqué agrémenté d'un certain nombre de chiffres, la direction du groupe «prend acte du boycott relatif au prix de son eau Sidi Ali -et à celui d'autres produits de consommation- qui s'est manifesté en particulier sur les réseaux sociaux». Face à l'ampleur de ce mouvement, le groupe prône la prudence et estime avoir pris le temps d'écouter et d'analyser les attentes des consommateurs de Sidi Ali. Le groupe précise par ailleurs que les prix n'ont subi aucune augmentation depuis 2010, et ce malgré l'inflation régulière qu'a connue le Maroc et l'augmentation de l'ensemble de nos postes de coûts: matières premières, énergie, salaires, taxes. La société rappelle aussi que le prix de vente de Sidi Ali comprend, en plus des impôts et taxes, les coûts de distribution et marges détaillants, les matières premières et consommables, la charge de transport, logistique, amortissements des équipements, les diverses autres charges externes ainsi que les charges du personnel. Au final, la marge réalisée sur Sidi Ali est de 7%, soit 40 centimes par bouteille de 1,5l.