Dans son communiqué, Centrale Danone fait savoir que l'appel au boycott s'appuie sur «des informations erronées quant à une supposée augmentation de prix», ce qui a poussé certains cadres de la société à émettre des réactions virulentes, accusant les boycotteurs de «traîtres de la Nation». Ces accusations, Centrale Danone a dit s'en excuser auprès de tous les Marocains qui s'en sont sentis offensés, même si ces propos «ne traduisent en rien la position officielle de Centrale Danone». Par ailleurs, Centrale Danone a tenu à exprimer son profond respect à l'égard des consommateurs marocains indiquant qu'elle fera tout pour «les écouter et les comprendre». Sur le terrain, Centrale Danone insiste sur le maintien des prix du lait à leur niveau depuis 2013 «en dépit d'une hausse continue des coûts», tout en soulignant son rôle dans l'animation d'un écosystème agricol composé de «120.000 éleveurs représentant 600.000 personnes dans le monde rural». En Bourse, le cours de Centrale Danone lors de la séance du 30 avril a - pour la première fois en 2018 - chuté de 5,69%, enregistrant une contreperformance annuelle de 10,76%.