Depuis 1960, le Maroc a participé avec 60.000 hommes aux missions onusiennes de maintien de la paix, ce qui en fait le 9e pays africain et le 15e mondial. Le royaume se distingue aussi dans l'assistance humanitaire. Le Maroc compte actuellement 1.596 militaires qui participent à des opérations onusiennes de maintien de la paix en Afrique. Cet engagement concerne aussi des actions d'assistance humanitaire. Depuis 1960, indique les Forces armées royales (FAR), 60.000 soldats marocains ont participé à des opérations de maintien de la paix à travers le monde. Ce qui fait du royaume le 15e pays au monde fournisseur de soldats aux opérations onusiennes, et le 9e sur le continent. D'ailleurs, la plupart des missions des Casques bleus marocains ont eu pour théâtre les différents foyers de tensions dans les pays africains. C'est notamment le cas en Somalie (Opération «Restore hope», 1992-1994), en République démocratique du Congo (Monuc, 2001-2010), en Côte d'Ivoire (Onuci, 2004-2017), la Monusco (en RDC depuis 2010), et la Centrafrique (Minusca depuis 2014). En tout, le Maroc déplore au moins 36 morts et environ 225 blessés dans les rangs de ses forces de la paix. Les derniers décès sont survenus cette semaine dans le contingent de la Minusca en Centrafrique, avec la mort de 3 soldats en moins d'une semaine. Ces pertes ont été unanimement condamnées par le Conseil de sécurité des Nations-Unies. À l'issue d'une réunion tenue au siège de l'ONU ce mercredi 26 juillet, les membres du Conseil de sécurité ont «dans les termes les plus forts», condamné «l'attaque contre la (Minusca) à Bangassou (...) par des éléments soupçonnés d'anti-Balaka, ayant entraîné la mort de deux Casques bleus marocains et blessé un autre, deux jours après l'attaque dans laquelle a été tué un soldat marocain de maintien de la paix». Soutien aux réfugiés Pour le Maroc, l'envoi de ses forces hors de son sol n'est pas uniquement motivé par des opérations de maintien de la paix, mais aussi par des actions d'assistance humanitaire. C'est dans cette optique que les FAR indiquent avoir déployé 11 hôpitaux militaires sur le continent, en plus de celui érigé à la frontière jordano-syrienne pour accueillir et fournir des prestations médicales aux réfugiés syriens fuyant le conflit qui ravage ce pays depuis 2011.