Oujda accueille la onzième édition du Festival international du raï, du 15 au 22 juillet. Un évènement, organisé par l'association «Oujda Arts» qui célèbre, cette année, l'Afrique. Du raï et tout un festival qui célèbre les musiques d'Afrique. Oujda, capitale de l'Oriental fête, en effet, le berceau de l'humanité du 15 au 22 juillet avec une édition spéciale, dédiée aussi à la musique gnawie et les rythmes hassanis. Le public du festival aura rendez-vous le samedi 15 juillet sur la scène du théâtre Mohammed VI avec la troupe «Salam Africain», l'artiste Mimoun Oujdi ainsi que la diva de la chanson de l'aïta, El Hajja Hamdaouiya. La place «Zir Ibn Atiya», accueillera le mardi 18 juillet un groupe de talents Rai, avec la participation de la diva de la chanson Hassani, Rachida Talal. La même scène accueillera le mercredi 19 juillet, les 10 finalistes du concours «Raï Académie», histoire de découvrir les grands musiciens de demain. Les grandes soirées du festival débuteront au stade d'honneur d'Oujda avec, le 20 juillet, un concert de Gnawa Amine, le groupe «H-Kayne», de l'artiste libanais Riad El Omr, et des artistes Faysal Sghir et Cheb EL Adjal. Le 21 juillet, ce sera au tour de Hamid EL Kassri d'envoûter le festival aux côtés de l'artiste Talbi One, Cheb Kader et l'artiste franco-algérien Faudel. La clôture du festival sera haute en couleur, avec la participation du maâlem «Gnawa Amine», la troupe «Tiw-Tiw», l'artiste Mouss Mahir, l'Algerino et Kader Japonais. «Le Festival international du raï d'Oujda est devenu un rendez-vous annuel pour célébrer la musique raï, exprimant le souhait que cet événement culturel, qui bénéficie d'un soutien considérable par diverses parties prenantes, en particulier le public, en notant que l'Oriental a été depuis longtemps un espace d'échange entre les cultures et les civilisations, ainsi qu'un berceau de la musique raï et reggada, qui est l'une des composantes de l'identité marocaine», précise Mohamed Amara, président de l'Association Oujda Arts. Au fil du temps, le festival du raï est devenu un espace ouvert aux musiques du monde car la région de l'Oriental a toujours été ouverte sur les différentes cultures. «L'organisation de cette manifestation artistique a toujours visé la préservation de la musique ancestrale avec une attention particulière à la musique de la nouvelle génération», conclut Mohamed Amara.