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Royaume-Uni : Le Brexit remis en question
Publié dans Les ECO le 12 - 06 - 2017

Le parti conservateur de Theresa May remporte les élections législatives au Royaume-Uni, toutefois il n'obtient que 319 sièges, ne parvenant pas à atteindre le seuil minimum pour avoir une majorité absolue au Parlement. Une situation qui pourrait remettre en question les négociations sur le Brexit.
Après six semaines d'une campagne mouvementée marquée par deux attentats terroristes, le parti conservateur reste en tête à la Chambre des communes, toutefois dans une position affaiblie. En effet, même si le Parti conservateur reste en tête, devant le Parti travailliste qui obtiendrait 261 ou 262 sièges d'après les premières estimations à l'heure où nous mettions sous presse, Theresa May fait moins bien que lors des précédentes élections législatives, en 2015, où les Tories avaient remporté 331 sièges. Alors qu'elle comptait améliorer leur score lorsqu'elle a convoqué ce scrutin anticipé, elle n'obtient au final que 319 sièges. De plus, elle perd sa majorité absolue au Parlement. Il est clair que ces élections ont été un échec pour la première ministre qui désirait conforter sa majorité qu'elle jugeait trop réduite. Elle voulait ainsi obtenir des marges de manœuvre en vue de la négociation du Brexit. Le leader de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn a appelé à la démission de Theresa May, jugeant qu'elle a perdu tout soutien et confiance lors de la perte des sièges.
Dans cette situation, en tant que leader du premier parti, elle tentera de former un gouvernement. Sans majorité absolue, elle devra chercher le soutien de petits partis, comme celui des unionistes d'Irlande du Nord, qui comptent dix députés, indique un article du Figaro. Ce qui serait problématique, vu la situation toujours tendue en Irlande du Nord. Toutes les autres formations politique, libéraux-démocrates, nationalistes écossais, ont exclu de s'allier avec les conservateurs. L'autre option serait de former un gouvernement minoritaire, avec toute l'instabilité potentielle que cela induit, relève la même source. Ces élections anticipées convoquées par la première ministre Theresa May se sont présentées comme historiques, au moment où les négociations sur le Brexit se profilent à l'horizon. La loi dit d'après le «Fixed-term Parliaments Act» de 2011, que cette élection générale doit normalement être tenue à cinq ans d'intervalle. Exception faite si le premier ministre n'est plus soutenu par la majorité et que sa démission est votée, ou si les deux-tiers de la Chambre des communes demandent une élection anticipée, ce qui a été le cas le 19 avril 2017.
Des perspectives économiques floues
Ce scrutin est intervenu dans un contexte où l'on constate des signes de ralentissement de l'économie britannique. En effet, sur le premier semestre de cette année, la croissance a augmenté de 0,2%, contre 0,7% au quatrième trimestre de l'année 2016, d'après un article des Echos France. Avec ces chiffres, le Royaume-Uni se place en queue de peloton des pays du G7, à égalité avec l'Italie et derrière la France et l'Allemagne. De son côté, le Fonds monétaire international est plus que confiant puisqu'en avril dernier, il a relevé sa prévision de croissance pour 2017 à 2%. Jusqu'ici, la croissance constituait un des arguments majeurs des ardents défenseurs du Brexit. En 2016, la croissance britannique a en effet progressé de 2%, constituant l'une des meilleures performances des pays riches du globe.
La Livre sterling reste au plus bas
Depuis le 23 juin 2016, date du référendum sur la sortie de l'Union européenne, la livre sterling a perdu 14% de sa valeur face à l'euro. En six mois, elle avait perdu 20% face au dollar. En conséquence, le prix des importations augmente, ce qui se répercute irrémédiablement sur les prix des biens de consommation.
Le pouvoir d'achat des Britanniques en baisse
L'inflation ne cesse de croître. En avril dernier, elle s'est accrue de 2,7%, après une augmentation de 2,3% en mars (voir leseco.ma). L'augmentation des prix, résultant de la dépréciation de la Livre Sterling, explique en grande partie la baisse du pouvoir d'achat des Anglais et donc une baisse de la consommation.
Baisse du chômage
D'après les chiffres publiés sur la situation de l'emploi, le marché économique britannique a pu contredire les prévisions avec un taux de chômage à son plus bas historique s'établissant à 4,6%. Du jamais vu depuis 1975 relèvent certains articles de la presse internationale. Ainsi au premier trimestre de l'année, ce ne sont pas moins de 122.000 personnes supplémentaires qui on rejoint le marché du travail britannique. Une embellie pour la situation macroéconomique du pays qui est sujette à beaucoup d'incertitudes suite à son divorce avec l'Union européenne. D'après les chiffres communiqués par l'Office des statistiques nationales (ONS), le marché du travail au Royaume-Uni s'est appuyé sur la montée du nombre de travailleurs indépendants. Il s'agit ici de personnes n'ayant pas de contrat de travail, mais qui facturent des services à des particuliers ou entreprises. Le nombre de travailleurs (ouvriers de la construction, charpentiers, chauffeurs de taxi, etc) comptabilisés dans cette catégorie a augmenté de 82.000 pour atteindre 4,78 millions de personnes à fin mars 2017.


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