Le RNI a préféré rester dans ses bases et ne pas trop s'aventurer dans d'autres circonscriptions. C'est l'un des principaux constats qui se dégagent après que le parti de la colombe a décidé de n'entrer en course que pour 9 sièges parlementaires sur les 33 que compte la région du Grand Casablanca après le renouvellement du découpage électoral. Le parti de Salaheddine Mezouar a en effet 7 candidats qui semblent avoir une tâche difficile, essentiellement dans les circonscriptions de Moulay Rachid où se présente Mohamed El Haddadi et à Sidi Bernoussi où Mohamed Abourahim s'est porté candidat. Aucun des 27 députés sortants ou encore des 15 autres venus des partis formant l'Alliance démocratique n'ont été placés au sein des 11 circonscriptions. Le RNI s'appuiera donc sur des nouveaux profils que les électeurs vont découvrir pour la première fois. La logique du G-8 et la nécessaire coordination est aussi frappante dans d'autres circonscriptions où les candidats du PAM ou de l'UC semblent être à l'aise. C'est le cas des arrondissements de Aïn Chock et de Hay Hassani, où le RNI est absent au profit de ses alliés, qui auront en face d'eux des leaders de l'Istiqlal et et surtout du PJD. Ce dernier est représenté par Abdelaziz El Omari, le secrétaire régional du parti à Casablanca. À Nouaceur et à Médiouna, les pronostics seront difficiles à faire, vu que les deux arrondissements ont enregistré le plus fort taux de renouvellement des candidats. C'est Abderrahim Outasse et Mohamed Atouani qui ont été choisis comme têtes de liste du RNI et partiront à chances égales avec leurs concurrents dans la course aux 5 sièges réservés pour ces deux circonscriptions.