Dans le cadre de la 2e édition du «Forum New African Woman», qui se tient à Dakar le 13 avril, Salwa Akhannouch, PDG du groupe Aksal, , est nommée aux trophées de «Femme d'affaires africaine», tandis que Sonia Mezzour, de l'ADEREE est en lice dans la catégorie «Femme africaine de demain». Elles ne sont plus que 2 Marocaines à faire partie des 68 femmes africaines nommées dans les 12 catégories des «Trophées New African Woman» (Trophées de la nouvelle femme africaine) qui seront décernés mercredi 12 avril, à la veille de la deuxième édition du forum de la nouvelle femme africaine qui se tiendra à Dakar. Il s'agit de Salwa Akhannouch, PDG du groupe Aksal, et de Sonia Mezzour, secrétaire générale de l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ADEREE). La première concourt dans la catégorie «Femme d'affaires africaine», alors que la seconde est en lice pour le trophée de la «Femme africaine de demain». La nouvelle secrétaire générale adjointe de l'ONU, la Nigériane Amina J. Mohammed, ainsi que la vice-présidente de la Gambie, Fatoumata Jallow-Tambajang, figurent également parmi les noms retenus dans les différentes catégories. Gosses pointures Initiés par le magazine «New African Woman», les «Trophées New African Woman» rendent hommage «aux femmes africaines d'exception ayant apporté une contribution importante à leur pays et, plus largement, au continent, dans les 12 derniers mois», notent les organisateurs. Après Londres l'année dernière, cet événement se tient pour la première fois sur le continent, sous le thème «Changeons la donne». Leila Ben Hassen, directrice générale du groupe IC Publications, qui publie plusieurs revues à vocation continentale et organise de nombreux trophées dont l'«African Banker», l'objectif à travers ce prix est de contribuer à réduire l'écart entre les sexes dans l'élite politique et économique africaine. «Nous avons encore du chemin à parcourir pour réduire l'écart entre les sexes dans le monde. L'Afrique est en train d'améliorer progressivement ses performances. Notre credo (...) est alors de créer un espace d'échanges panafricain entre les acteurs politiques, économiques, les leaders de la société civile, et les porteurs de décisions aussi bien du secteur public que privé afin de discuter des expériences des femmes, de leurs défis, de leurs success-stories pour, enfin, changer la donne et offrir des solutions à long terme aux problèmes d'égalité entre les sexes qui entravent le développement de l'Afrique».