La Cour d'appel de Salé reprend aujourd'hui lundi 13 mars l'examen de l'affaire de Gdim Izik. Les évènements tragiques de Gdim Izik ont coûté la vie à 13 personnes, dont onze membres des forces de l'ordre. La Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel de Salé a reconnu sa compétence à juger les accusés dans les évènements de Gdim Izik. La Cour a rejeté la requête de la défense d'accorder la liberté provisoire aux accusés en février dernier. La cour a décidé également d'accéder à la requête de la défense pour soumettre les mis en cause à une expertise médicale qui a été confiée au chef du service de la médecine légale du CHU Ibn Sina de Rabat, à un chirurgien traumatologue et à un psychologue. Le tribunal a, en outre, décidé de convoquer les témoins Mohamed et Bachir Slimani, Mohamed Belkacem et Lahcen Balid ainsi que les gendarmes qui ont rédigé les rapports d'audition des inculpés. La défense de la partie civile avait insisté sur la compétence de la cour à examiner l'affaire et appelé à ce que justice soit rendue aux victimes. La 4e audience, qui a duré près de 11 heures, a connu un débat juridique entre la défense des accusés, de la partie civile et le parquet. Les incidents de Gdim Izik, qui remontent aux mois d'octobre et novembre 2010 lors du démantèlement du camps éponyme, avaient fait 11 morts dans les rangs des forces de l'ordre, dont un élément de la Protection civile ainsi que 70 blessés parmi les forces de l'ordre et 4 parmi les civils et d'énormes dégâts matériels dans les établissements publics et les biens privés.