Une enquête d'opinion menée par Rekrute.com fait ressortir que 60% des chercheurs d'emplois privilégient les sites de e-recrutement plutôt que les réseaux sociaux, adoptés par seulement 38% des sondés. Les pronostics se sont trompés. Les réseaux sociaux peinent à remplacer les jobBoards (ou sites de recrutement en ligne) à la tête des voies préférées des chercheurs d'emplois. C'est ce que révèle une enquête menée par la première jobBoard marocaine, Rekrute.com. «Afin d'analyser la situation du Maroc, nous avons interrogé une base de profils en recherche de nouvelles opportunités de carrière. Nous constatons une prépondérance confirmée de l'e-recrutement à travers les portails», explique explique Alexandra Montant, DGA à Rekrute.com. Les conclusions de l'étude, qui a approché un échantillon de 166 abonnés, montrent que plus de 60% de nos abonnés préfèrent de très loin l'utilisation des portails d'emploi contre seulement 38% qui ont recours aux réseaux sociaux. Ces derniers, bien qu'ayant démocratisé l'utilisation de leurs ressources et leur potentiel de diffusion au profit du recrutement, peinent ainsi à réaliser la croissance fulgurante prédite par de nombreuses études réalisées un peu partout dans le monde. Et ce, malgré leur utilisation massive par les recruteurs opérant dans des domaines d'activité où le turn-over est structurellement élevé. Par ailleurs, l'enquête vient également démontrer que plus de 96% des clients questionnés préfèrent passer par ReKrute.com, avant de consulter d'autres jobBoards. D'un autre côté, les réseaux sociaux et Internet en général (phénomène de googlisation) sont surtout utilisés par les entreprises pour disposer d'un complément d'informations. Même constat du côté des candidats, qui font des recherches en ligne sur les entreprises qui diffusent des offres d'emploi sur les médias ou les cabinets avant de déposer leur candidature. Par conséquent, il apparaît opportun pour les professionnels de soigner leur présence en ligne, au même titre, d'ailleurs, que les candidats. L'enquête confirme aussi que les réseaux sociaux sont complémentaires des autres outils liés au recrutement et à l'emploi; ils ne s'y substituent pas (seuls 4% des personnes ont déclaré avoir été recrutées par ce biais), mais représentent un outil d'aide à la décision qui peut faire pencher la balance en sa faveur.